"Les Peuples veulent" à la Cité des Arts de la Rue : le programme !

Les 26 et 27 octobre à la Cité des Arts de la Rue se tiendra le week-end de clôture des rencontres internationalistes "Les peuples veulent".

⁩ ⁨Programme :

SAMEDI 26 OCTOBRE

🔸 9h : Ouverture
🔸 9h45 : Table ronde #1 : Tisser des alliances transnationales depuis l’exil (Egypte, Kurdistan, Iran, Soudan, Syrie)— suivi par un atelier à 12h
Les différentes crises – politiques, économiques, écologiques – poussent sur les routes des milliers de révolutionnaires qui s’efforcent de poursuivre la lutte depuis leur lieu de vie, dans leur pays d’arrivée. Comment maintenir les liens avec les camarades du pays d’origine depuis l’exil ? Comment faire vivre, voire raviver ces luttes depuis le pays d’arrivée, en lien avec les militant.es locaux ?
🔸 12h15 : Balade — Une histoire politique du ruisseau des Aygalades

🔸 12h30 : Plateau radio par Radio Zinzine

🔸 14h15 : Présentation des Peuples Veulent

Introduction et présentation du réseau internationaliste Les Peuples Veulent et des chantiers en cours et à venir. Suivis d’un appel video avec les membres Libanais.es de l’organisation.

🔸 15h : Table ronde #2 (1ere partie) : Cartographies du régime global de guerre - Au cœur des zones de guerre impériale et coloniale (Palestine, Kurdistan, Ukraine, Soudan)

Dans un monde ou des blocs se redessinent , où les dirigeants des BRICS, de l’axe de résistance et du bloc euro-atlantique prétendent à redéfinir les géopolitiques du capitalisme mondialisé, il devient difficile de maintenir des perspectives de libération collective lorsque la survie est l’urgence.
1 : À travers une série de questionnements sur les alliances internationalistes entre les luttes des périphéries, la première partie de la table ronde sera consacrée aux territoires confrontés actuellement aux guerres impériales et coloniales.
🔸 17h15 : Table ronde #2 (2eme partie) : Cartographies du régime global de guerre - Spectres des empires (Iran, Georgie, Kanaky, Taïwan, Sénégal)

2 : La deuxième partie réfléchira sur les multiples facettes des régimes impériaux et autoritaires, ainsi qu’aux lutes qui continuent à leur résister.

🔸 20h30 : CONCERTS - DJ SET

Abreuvoir : Bas Rock, Rock Piéton, Chili Miel Pop / Marseille

C’est les bulles d’un museau dans l’eau et des histoires qu’on apprend à raconter. Leur musique, c’est une suite de poèmes baroques psalmodiés par un cœur d’huîtres, résonnant dans le bruit de Marseille. Un son rock sur des mots courant d’air, une soif de flaque qui se transforme en fête au bord d’un lac.

Bakir : Trio électronique, racines méditerranéennes / Marseille

Le trio marseillais Bakir explore les racines méditerranéennes à travers un mélange audacieux de sonorités. Machines analogiques, boîtes à rythmes, saxophone électronique et instruments à cordes se rencontrent pour créer une transe musicale, de l’Afrique du Nord aux portes de la Turquie.

Black wind and cie : Planète rap tricontinentale / Marseille, Toulouse, etc

Black Wind (MC Marocain) et Amaru (beatmaker chilien) vous proposent un set de hip-hop croustillant, en invitant au passage quelques samourails de Marseille et d’ailleurs.

Khtek : Rap, trap / Maroc

Rappeuse marocaine originaire de la petite ville amazighe de Khemisset, Khtek « ta sœur » en marocain est le nouveau visage du rap marocain. Dans un environnement musical fortement dominé par les hommes, elle est en train de s’imposer comme la patronne du hip-hop de son pays dans le classement 2020 des BBC Women.

DJ Kudja : Afroclub, Amapiano, Gqom, bailetech / Paris

Dj parisienne a la réputation grandissante. Grâce à ses sonorité percussive et son efficacité redoutable, si votre déhanché vous a quitté il reviendra comme un chien derrière son maître.

🔸 2h : Fermeture

DIMANCHE 27 OCTOBRE

🔸 10h30 : Brunch
🔸 11h45 : Table ronde #3 : Résister aux impérialismes et à l’instrumentalisation depuis les luttes queers (Tunisie, Palestine, Georgie)— suivi par un atelier à 14h
Dans un contexte d’offensives ultraconservatrices et d’hégémonie des politiques progressistes néocoloniales, alors que les États oscillent entre la criminalisation des vies queer et l’instrumentalisation de leurs luttes, les mouvements queer doivent combattre sur plusieurs fronts.
🔸 16h15 : Table ronde #4 : Quelle permanence dans un mouvement révolutionnaire ? (Chili,, Soudan, Birmanie, Palestine)
Les forces contre-révolutionnaires s’évertuent à effacer toute mémoire des révolutions, à les transformer totalement en "récit" - nouvelle histoire du vainqueur d’un temps. Ils enferment, condamnent, poursuivent et poussent à l’exils les porteu.reuses de mémoire, usent de falsifications historiques.
Comment faire survivre et transmettre, malgré cela, les mémoires des luttes et faire ressurgir de nouveaux espoirs révolutionnaires, localement comme à l’autre bout du globe ?
🔸 18h30 : Mot de fin

Exposition et stands tout au long du weekend⁩

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