Quelques extraits :

« Nous étions venus ici avec nos drapeaux et nos banderoles de paix, ils ont servi à couvrir nos morts... » Le 10 octobre à 10h du matin, une double explosion pendant la Marche pour la Paix et le Travail, à Ankara (capitale turque), a tué 128 personnes et blessé des centaines, dont 516 ont été traitées à l’hôpital (10 d’entre elles sont toujours en état critique).

[…] C’est la police anti-émeutes qui est mobilisée au lieu des ambulances.
Demirtaş, co-reponsable du HDP a déclaré : « L’État est devenu une mafia et un tueur en série ». Tout le monde sauf l’AKP pointe du doigt l’État comme responsable du massacre, au mieux par négligence, au pire comme commanditaire. C’est « ce qu’on appelle en Turquie "l’État profond" [...]

Au lendemain du massacre d’Ankara, le KCK réitère son engagement à l’inaction pour respecter la volonté des martyr.e.s qui étaient descendu.e.s dans les rues pour réclamer la paix. Le porte-parole, Karayilan, demande aux troupes de se retirer vers leurs bases dans les montagnes, de cesser le contrôle des routes, de cesser les actions contre les soldats, et de seulement se défendre si elles se font attaquer.

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