MUCEM : Le salariés de Muséa en grève le 7 novembre

Mercredi 7 novembre la majeure partie des salarié·e·s de Musea étaient en grève et se sont rassemblées devant le Mucem toute la journée distribuant des tracts aux visiteurs et visiteuses. Conséquence de cette grève le musée était gratuit.

  • Négotiations en cours, réponse le 16 novembre

    La grève surprise n’a pas été reconduite le 8 suite au rdv à Paris entre les délégué·e·s et la direction. La direction s’est engagée à répondre aux diverses revendications le 16 novembre.
    À suivre...

Musea est un des nombreux sous-traitant à intervenir au Mucem en prenant en charge les tâches d’accueil, de billetterie, de médiation culturelle, etc.
En fonction des rendez-vous avec la direction de Musea et du Mucem la grève pourra être reconduite les jours suivants.

Des débrayages soutenus par la CGT et Sud ont eu lieu dans d’autres musées en France où Musea est présent.

Tract distribué par les salarié·e·s à Marseille

STOP À LA PRÉCARITÉ
LES SALARIÉS MUSÉA MARSEILLE EN GRÈVE LE 7 NOVEMBRE

Muséa est une entreprise privée spécialisée dans l’accueil en milieu culturel, elle a en charge l’accueil des publics, la billetterie, la médiation culturelle dans des musées nationaux tels que Le Musée National Picasso à Paris, le Mucem à Marseille, le Louvre à Lens... Cette entreprise existe depuis 2013 et fait partie du groupe SA Sofinord dont le chiffre d’affaire en 2017 est de 800 millions d’euros.
Il aura fallu attendre plus de vingt jours pour que les salariés Musea reçoivent leur paie du mois de septembre 2018, mois déjà particulièrement stressant dans le calendrier culturel, en raison notamment de l’ouverture de nombreuses expositions. Ces erreurs de paies ont impacté plus de 270 salariés soit la quasi-totalité des effectifs Muséa. Actuellement, au moins 150 salariés sont concernés par des paies manquantes ou incomplètes pour le deuxième mois de suite et cela est intolérable !

NOS REVENDICATIONS :

• Nous voulons que nos salaires nous soient payés sans erreurs, en entier, et le jour prévu,
• Les erreurs continuelles sur les fiches de paie doivent cesser ! (décompte de congés, problèmes de primes, appointements incorrects...) Les salariés n’ont plus confiance en leur employeur en matière de fiches de paie, celles-ci doivent être systématiquement vérifiées et elles révèlent la plupart du temps des erreurs, source d’angoisses,
• Une revalorisation des jours fériés et des dimanches à 100%, des nocturnes à 50%,
• Une meilleure communication quant à la gestion obscure de la modulation du temps de travail,
• Une visibilité des plannings sur un mois,
• Des embauches supplémentaires pour parer au sous-effectif et à l’instabilité du personnel sur de nombreux sites et au siège (non-remplacement des agents manquants, les commandes des musées sont insuffisantes, turn-over insupportable).
• Une revalorisation et un lissage des taux horaires, notamment, en ce qui concerne la mention "bilingue" indiquée sur la fiche de poste,
• Des propositions et des facilités de formations,
• Une amélioration des conditions de travail, déplorables en l’état, même après recommandations de la médecine du travail, problèmes de santé liés aux postes de travail, harcèlements entraînant des risques psychosociaux identifiés,
• La communication totale et transparente entre tous les prestataires et employés du Mucem,
• Une sensibilisation générale de tous les prestataires du Mucem aux problèmes de harcèlement sexuel et moral,
• La réception des contrats de travail avant la prise de poste,
• La fin du port de l’uniforme

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