Depuis les attaques meurtrières et inhumaines de la part du Hamas le 7 Octobre, Israël a initié un nettoyage ethnique de la bande de Gaza sans précédent.
Ici, à Toulouse, on a essayé d’exprimer notre désaccord avec ce pogrom, mais on s’est retrouvé.e.s muselé.e.s par l’État et la mairie. Alors, puisque nos voix refusent à être entendues dans la rue, mais que l’on peut pas rester inertes face à une machine à tuer militaire et à toute la structure qui la soutient, on a préféré le bruit du verre brisé et des bombes de peinture à celui des mégaphones.
Si on a attaqué Carrefour, c’est parce que l’enseigne s’inscrit pleinement dans le projet colonial impérialiste mené au détriment du territoire et du peuple palestinien. Par leur implantation dans les zones occupées mais aussi par l’envoi de colis alimentaires à l’armée israélienne.
Au récit mensonger d’une guerre de civilisation, on y croit pas. La guerre est une forme de gouvernance, utilisée pour conquérir des territoires et asservir des populations, et que ce soit de manière directe comme aujourd’hui à Gaza, en Ukraine, ou au Yémen ou de manière indirect par la hausse hallucinante du budget de l’armée et par une politique inflationnaire, à laquelle Carrefour participe avec joie, c’est toujours le peuple qui subit cette course folle a l’hégémonie du marché mondial. Parce qu’à la fin, derrière les multiples camouflages, c’est toujours de marché et de profits dont il s’agit.
Ne leur laissons pas faire leur beurre sur le dos des opprimé.e.s !
A bas l’impérialisme, Free Gaza.
Nik Carrefour
Dans la nuit du 13 au 14 Novembre, les vitres du Carrefour Market avenue Jean Rieux on été cassées à coups de marteau et un tag ‘’Free Gaza’’ a été inscrit sur place.