Jeunes de services : à qui profite le service civique ?

L’absence de minimas sociaux pour les jeunes de moins de 25 ans fait partie des moteurs principaux les poussant vers un volontariat en service civique, faute d’avoir accès à un emploi leur permettant de vivre dignement, ils vivotent avec leur indemnité... Projection débat en présence du réalisateur, organisée par ASSO Solidaires.

La situation des jeunes sur le marché de l’emploi est déplorable ! À travers ce dispositif, l’État organise et renforce leur précarité, en offrant une première expérience professionnelle à très très bas coût !

Le recrutement de volontaires en services civiques, dont le coût est nul et qui ne sont pas soumis au Code du travail, constitue une forme de chantage à l’emploi et de dumping social pour les salariés avec des volontaires moins coûteux, moins protégés et plus flexibles pour les employeurs.

Cet effet d’aubaine est d’autant plus important que le dispositif présente un contrôle pour le moins laxiste de l’État. Les dispositions légales stipulent que le volontaire ne doit pas exercer de tâches liées au fonctionnement courant de la structure. Sa mission doit s’inscrire dans le cadre de l’intérêt général et alimenter son projet personnel. La réalité est toute autre. Il n’est pas rare que les missions se transforment en emploi dissimulé.

Asso-Solidaires dénonce un dispositif qui précarise toujours plus les jeunes et dont les dérives reflètent la crise que vit le secteur associatif .

Mardi 14 décembre à 19h, projection débat : "jeunes de services : à qui profite le service civique ?" en présence du réalisateur, organisée par ASSO Solidaires

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