Augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, travailler tous, moins et mieux, sont des préoccupations majeures du monde du travail. Il est possible, nécessaire et juste de répondre à nos besoins, nos revendications pour relancer la croissance, les investissements, promouvoir les services publics et une politique industrielle en préservant l’environnement. L’argent existe !
Les 1 % les plus fortunés posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale. Selon l’étude de l’ONG Oxfam, entre 2010 et 2014, la fortune des 80 personnes les plus riches a augmenté de 600 milliards de dollars tandis qu’elle a diminué pour la moitié la plus pauvre de la population. Aujourd’hui, ces 80 personnes se partagent le même montant de richesses que 3,5 milliards autres.
Ces inégalités devront, selon Oxfam, pousser les dirigeants internationaux à s’attaquer « aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère ».
Ces derniers mois des mobilisations souvent unitaires sont menées par les salarié-e-s du secteur privé, du public, dans de petites comme de grandes entreprises. A l’exemple d’Areva, de la polyclinique d’Auch, de Smart, d’Euronext, de STN propreté, à Mac Donald, les travailleurs saisonniers... Les retraité-e-s sont engagées depuis de nombreux mois pour la revalorisation des pensions, la pérennité des régimes complémentaires au côté des cadres qui agissent également sur la durée du temps de travail comme à EDF. Les jeunes, les chômeurs exigent le droit au travail et l’accès à un emploi de qualité et des revenus pour vivre dignement, pendant que les étudiants exigent des moyens et des conditions d’étude satisfaisante.
Le dénominateur commun à toutes ces luttes réside dans le rejet des choix politiques et économiques, sources d’inégalités, de précarité, d’injustices, de mal vivre et de misère. Chacune, chacun exprime avec ces mots une aspiration forte à une autre répartition des richesses pour vivre dignement de son travail, pour des droits individuels et des garanties collectives sécurisant ses choix de vie et professionnelle, à l’exemple de la Sécurité sociale.
Ensemble, sur chaque lieu de travail, dans les localités, rassemblons-nous, élaborons nos revendications et débattons des formes d’action pour les faire aboutir.
Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNL et UNEF, avec vous, réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations, aux solidarités et aux convergences dans les professions et sur les territoires.
Dans un cadre unitaire et intergénérationnel, nous appelons les salarié-e-s, les chômeurs-euses, les précaires, les retraité-e-s, les étudiant-e-s à construire à partir de leurs réalités une grande journée de mobilisations interprofessionnelles, de grève et de manifestations sur tout le territoire.
Uni-e-s et rassemblé-e-s, nous sommes plus forts pour nous faire entendre, pour gagner sur nos revendications et des alternatives aux politiques libérales en France et en Europe. Partout dans toutes les entreprises, et tous les services publics, débattez de vos revendications et des formes d’action ! Agissez massivement, y compris par la grève !
Participons nombreux et nombreuses aux manifestations à Alès (RDV 10h45 à la sous préfecture) et à Nîmes (RDV 14h30 devant la préfecture), le jeudi 8 octobre 2015.