Au top 50 des intimidations !

Sous le soleil sicilien, un été No Muos qui s’annonce bien ...

Dimanche 17 juillet 2016, au presidio, terrain acheté par le mouvement près de la base américaine, se tient une assemblée d’une petite trentaine de personnes. Autour, des hommes mal intentionnés et s’ennuyant un peu trop s’agitent rapidement : la guardia di finanza, la protezione civile, la polizia et bien sûr l’armée. Comme dit la chanson : ça s’en va et ça revient ...
Toutes les plaques d’immatriculation des voitures présentes sur le terrain sont relevées. Petite imprudence soit dit en passant : une plaque française, ça attire bien l’attention. Des photos sont prises et, sans aucun doute, les téléphones allumés captés par quelques merveilles technologiques. L’OTAN, c’est pas n’importe quoi tout de même.
L’assemblée finie, quelques uns partent boire un coup au centre de Niscemi. Deux personnes font un petit détour sur la route publique qui longe la base. Elles sont arrêtées par les Fiamme Gialle qui vont alors chercher un prétexte pour les condamner - car la participation à une assemblée (qui plus est sur terrain privé) ne constitue pas (encore) un délit. La voiture est fouillée. Et c’est là que le disque d’or du ridicule s’annonce. Le conducteur, Massimo, sera mené à la Questura de Gela pour ... contrefaçon. En effet, le dangereux malfaiteur détenait dans sa boite à gant 14 cd gravés de groupes de musique siciliens ! Il restera détenu toute la soirée.
Première annonce de peine : 14 000 euros d’amende. Heureusement, comme le dit Obama, le monde libre ne se laisse pas abattre, et la peine sera finalement allégée à la somme de quelques ... trois mille euros. En attendant un recours judiciaire.
Gare aux mélomanes, l’ambiance est annoncée ...

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