Adama est sorti de sa comparution au Tribunal à 15h30 [samedi 21 avril] où l’attendaient quelques personnes, jeunes et moins jeunes et quelques-uns de ses copains de Pressensé.
Il semblait assez dépité, disons.
Son avocate précise qu’il passera audience au tribunal pour enfants dans 2 mois ou plus.
D’ici là, il est libre.
Libre de ?
Il passe les 2 prochaines nuits à l’hôtel, proche de la gare, avec un éducateur spécialisé pour l’accompagner, en attendant de voir dès lundi quelle suite sera trouvée pour son hébergement (par les dispositifs censé s’occuper des mineurs ?).
Aux dernières nouvelles informelles, il n’est plus le bienvenu au bâtiment de l’addap, dans lequel il réside depuis fin novembre.
Le chef d’accusation de "violences" à été supprimé, il sera jugé pour le chef d’accusation de "destruction de matériel public".
Voici pour les faits/nouvelles.
Nous ne manquerons pas de communiquer ultérieurement sur ce triste et violent évènement.
Merci de votre suivi, de votre soutien, de votre force.
On lâche rien !
Depuis quelques mois les jeunes migrants, qui ont obtenu un hébergement au foyer de Préssenssé suite à leur lutte, sont en grande détresse.
Il ne cessent d’alerter le département et les autorités sur les conditions sanitaires et sociales lamentables dans lesquelles ils vivent et n’obtiennent qu’un long silence en guise de réponse.
Chercherait-on à leur faire payer le prix de leur mobilisation ?
Hier un jeune mineur, Adama, a fini par craquer. Les éducateurs de l’ADDAP 13 ont réagit en appelant les flics qui l’ont interpellé et menotté dans le centre d’hébergement avant de le garder 48H en garde à vue.
Les jeunes ont affichés leur solidarité et posés leurs revendications.
Adama doit passer aujourd’hui au T.G.I. pour "violence et destruction", l’heure exacte reste à confirmer.
Soyons nombreuxEs pour le soutenir cet après-midi !!!