Un an.... Voilà un an déjà que durant cette journée du 8 avril 2017 la folie avait battu son plein, les sauvages et les folles avaient repris possession de la ville, les pavés et les murs en étaient devenu poétique, la puissance avait endigué tout contrôle, les yeux des maîtres avaient été masqué, la fête était redevenue populaire et subversive. Mes traces de monstre s’étaient répandu partout et j’avais cru durant cette journée que la folie serait quotidienne. Fou que j’étais de croire une pareille chimère...
Les traces ont été nettoyé, les yeux ont recommencé à voir, les médias locaux m’ont conspué...
Alors que me voulez vous ? Que je souffle à nouveau sur les braises de la folie ? Comment croire que celle ci ne sera pas qu’un cri éphémère aussitôt emporté par le vent ?
Car si je me réveil cette année c’est pour que tremble la ville, pour que jamais ne revienne le temps de la monotonie, de l’ennuie, du fade, que déborde la vie par tout les pores de nos corps, que les fissures du bitume devienne des brèches où pousse les pensées sauvages, que l’amour devienne contagion, que l’autre devienne nous où que nous devenions l’autre.
A ces conditions j’accepterais de renouer avec le carnaval pour que la fête soit plus que jamais les jours des fous !