(diffusé le 11 mars 2021 à 18h45)
Les femmes se déplacent. Elles se déplacent depuis longtemps, elles se déplacent massivement.
Elles sont actrices de leurs migrations, contrairement à ce que veulent nous faire croire les imaginaires sexistes. Les femmes exilées, quand elles sont représentées, le sont souvent comme étant à la charge d’un homme (époux, frère, père etc) qu’elles suivraient passivement.
Mais sur leurs parcours, les femmes migrantes doivent souvent faire face à de nombreux obstacles. Des obstacles construits par les politiques européennes sur les parcours de migrations des pays d’Afrique et du Moyen Orient vers la forteresse européennes. Mais aussi des obstacles liés au fait qu’elles se déplacent en tant que femmes. Et comme on peut s’en douter, même si elles sont peu visibles, ces femmes s’entraident, s’organisent, résistent ensemble, créent des espaces de rencontres, de soutien, de partage et de lutte.
Cette semaine, Chroniques àMER, parle des femmes en mouvement.
Khady, une camarade de l’Alarmphone à Tanger au Maroc, nous raconte comment elle milite contre le régime de frontières.
On a également eu envie de vous parler d’un cas Alarmphone, comme chaque mois. C’est un cas qui se passe en mer Egéen en juin 2020. C’est un cas où les femmes sont au cœur de la traversée. On s’est dit que c’était une bonne occasion pour vous parler de cette région de traversée, entre la Turquie et la Grèce.
Et pour la musique :
- un chant composé par des femmes secourues par le bateau Ocean Viking
- une musique grecque chantée par une femme de Lesbos
Bonne écoute !
Pour en savoir plus sur l’AlarmPhone et les politiques de frontières en Méditerranée, vous pouvez consulter le site d’AlarmPhone et celui de Watch the Med.
Pour en savoir plus sur les femmes en mouvement, vous pouvez consulter le rapport Alarmphone sur les luttes de femmes en mouvement.
Pour en savoir plus sur le 09 février 2020, vous pouvez consulter cette page : ici.
Pour nous contacter, vous pouvez écrire à : chroniques_a_mer@riseup.net