Coordination des contre JO de Marseille

Lundi 16 octobre 18h30 à Manifesten - 59 rue Thiers -, puis à fréquence de 15 jours, rejoins la coordination contre les Jeux Olympiques, alors qu’une partie des épreuves se déroulera à Marseille à l’été 2024.
Face aux saccages budgétaires, écologiques et sociaux promis par les J.O 2024, à Marseille comme à Paris, ces réunions sont d’ores et déjà l’occasion d’organiser des Contre-J.O du 17 au 19 novembre 2023.

Coups de main logistique (affichage, bars, son et groupes de musique, relais aux stand, récup de matos) et propositions d’activités et d’anti-jeux pour petits et grands sont bienvenus : en écrivant à marscontre-jo@riseup.net

Ce week-end du 17-19 novembre est la 1ère étape d’un relais de flammes, de mobilisations, d’actions et de perturbations contre la tenue des JO à l’été 2024 dans notre ville.

Comme à chaque fois que les Jeux Olympiques s’invitent -Turin 2006, Rio 2016, ceux de Paris 2024 laissent déjà dans leur sillage leur lot de travailleurs et travailleuses précaires et exploités sur les chantiers, de logements vidés, d’espaces publics et naturels privatisés et militarisés, d’expérimentations de dispositifs sécuritaires tournés contre la population, d’équipements inutiles et surfacturés qui devraient, comme souvent, être abandonnés moins d’un an après l’événement.

Tandis qu’à Marseille, plusieurs dizaines de millions d’euros ont été versés par la mairie et le département, pour abonder au seul budget de la « Marina », le nouveau stade nautique du 8ème arrondissement -destiné aux épreuves de voile, les associations sportives et les équipements publics accessibles à toutes et tous restent en souffrance, dans le centre-ville comme dans les quartiers nord.

Car, en réalité, le spectacle déprimant d’épreuves sportives, fondées sur la seule compétition, ne bénéficient pas à la population, mais sert avant tout les intérêts d’une gouvernance financière opaque : du directeur du comité d’organisation des Jeux, au centre d’une enquête pour détournement de fonds publics depuis juin dernier , aux principaux partenaires des JO 2024, en première ligne Vinci Construction et Airbnb, qui devraient profiter de principales retombées financières de l’événement : plusieurs milliards !

Décisions prises en l’absence de tout débat démocratique, il leur importe peu les impacts de la pression touristique, dont la spéculation délirante sur les locations saisonnières, qui pèse déjà sur le niveau de vie et les logements des Marseillais-e-s.

Et alors que l’inflation nous accule toujours plus, nous voyons tomber des millions d’euros sous notre nez, à côté de chez nous, mais pas pour nous.

Récupérons l’argent des J.O !

Défendons les espaces que l’on habite, où l’on se rencontre, s’entraide et s’amuse (vraiment) !

PS :

Jeux Olympiques, gentrification, tourisme, Marseille

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