Les J.O. approchent, la flamme est passée par ici, RIP JUL, et repassera par là.
En attendant les premières épreuves de football à Marseille, les boitiers à clé Airbnb et tous les spéculateurs du Nord au Sud pullulent ou se préparent à nouveau un peu partout. Chacun se prend à rêver de spéculer en toute tranquillité, de fuir la capitale ou Marseille pour les dommages causés ou un peu de moula engrangée. Quant aux prix des loyers, du mal logement et de la destruction de quartiers entiers... advienne que pourra.
Quoi de mieux pour en discuter et préparer la grande riposte qui vient que d’accueillir Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart, autrice de la principale parution sur la destruction annoncée par les J.O. de Paris 2024. C’est ce jeudi 13 juin à 19h à Manifesten, au 59 rue Thiers.
Petit résumé - Paris 2024 - Une ville face à la violence olympique
Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont obtenu carte blanche pour fabriquer en Seine-Saint-Denis la ville rêvée des promoteurs et investisseurs : moderne, innovante, lucrative. Sans pauvre, sans cité à la dérive, sans caillassage de voiture de police ; un merveilleux produit d’appel pour nouveaux habitants bankable au pays de Vinci, Eiffage, et Nexity. Il faut regarder par la fenêtre de celles et ceux qui y habitent pour voir que l’ « intérêt national » de cette opération a délogé 1500 personnes, détruit des jardins ouvriers, collé une voie d’accès routière à une école.
Pourtant, à l’ombre de la puissante métropole parisienne, les contre-projets fleurissent et les désirs d’habiter une ville aussi diverse qu’égalitaire sont vivaces.
