Du Féminisme illustré

Les éditions Blast & Meor viennent enfin de publier leur première brochure . La première partie est constituée de l’article « Le Féminisme illustré ou Le Complexe de Diane » paru dans le journal Le Fléau social en 1974. Il est suivi d’un long entretien avec Constance Chatterley (qui signe l’article), réalisé en janvier 2015 à Paris.

Les éditions Blast & Meor publient la brochure Du Féminisme illustré (44 pages A4).

La première partie est constituée de l’article « Le Féminisme illustré ou Le Complexe de Diane » paru dans le journal Le Fléau social en 1974.
Il est suivi d’un long entretien avec Constance Chatterley (qui signe l’article), réalisé en janvier 2015 à Paris.

C’est le prétexte pour revenir de manière forcément critique sur 40 années d’évolution de la société française et du capitalisme.
On y aborde plus ou moins dans le désordre : féminisme, homosexualité, militantisme, communauté et identité, sexe et genre, domination et exploitation, lutte de classe, révolution, communisme, et cinéma.

On trouve cette brochure dans les meilleures librairies (surtout à Paris).

On peut la télécharger gratuitement ici en PDF :

Version à lire (page par page).

Version à imprimer
(déjà imposée).

Extrait 1 (1974) : « Ce n’est pas le mouvement révolutionnaire masculin qui a absorbé le féminin, c’est la société capitaliste qui les a absorbés tous les deux. Les mouvements antérieurs n’ont pas échoué parce qu’ils ont négligé les femmes. Ils ont négligé les femmes - et le reste - parce qu’ils ont échoué. Trompées, les femmes n’ont pas été les seules. Elles ont servi de masse de manœuvre à autre chose que leur émancipation, exactement comme le prolétariat dans son ensemble. Et c’est ce qui se reproduira, pour les unes et les autres, si les prolétaires n’attaquent pas les bases de la société dans les prochains mouvements.  »

Extrait 2 (2015) :
« La notion de genre, c’est ce qui aide la société, c’est-à-dire un peu tout le monde, du journaliste à la prof de collège en passant par la mère de famille, à penser les rapports homme/femme quand ils cessent d’apparaître naturels, fixes, allant plus ou moins de soi. Avant on parlait de « nature » pour se résigner à l’inégalité des sexes, maintenant on parle de « genre » pour croire qu’on peut la réduire.
Finalement, ce que dit le concept de genre, c’est qu’il n’y a pas de nature humaine, donc pas de nature masculine ni féminine. Franchement, je le savais déjà, et vous aussi.
 »

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