Ephéméride des luttes : 17 décembre

Les staliniens se font complices du pouvoir et de la répression dans l’éphéméride des luttes du 17 décembre. Avis au présent : ils n’ont pas changé, donc ne nous laissons pas avoir.

1936 : Depuis Moscou, le journal la Pravda annonce avec enthousiasme que le "nettoyage des trostkystes et des anarchistes" a commencé à Barcelone. Comme quoi les staliniens et l’URSS étaient déjà contre-révolutionnaires depuis un moment.

1974 : A Londres, l’IRA fait sauter trois bombes dans des centres téléphoniques, interrompant les communications.

1977 : A Rome, une conférence de presse des Comités Autonomes Ouvriers dénonce le fichage des militants autonomes et révolutionnaires par le PC : dans ces fiches, les staliniens comparent les autonomes et autres anarchistes aux fascistes. C’est dans les plus vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, comme on dit, surtout quand la recette ne change pas.

  • A Milan, au cours d’une manifestation de l’enseignement supérieur, le siège de l’Union Monarchiste est incendiée pour la seconde fois en quelques jours. Ce jour-là, il y était prévue une conférence au titre "Quel anticommunisme", qui n’a évidemment pas pu se tenir.

1978 : En Angleterre, l’IRA Provisoire (pIRA) procède à une série d’attaques coordonnées : des bombes explosent simultanément dans les villes de Bristol, Coventry, Liverpool, Manchester, et Southampton.

1979 : A Belfast, l’IRA abat un gardien de prison devant un bar.

1981 : A Vérone, les Brigades Rouges - Parti Communiste Combattant (BR-PCC) enlèvent le général des armées américaines James Lee Dozier, qui sera libéré un mois plus tard, le 18 janvier 1982.

"La crise capitaliste génère la guerre impérialiste. Seule la guerre civile anti-impérialiste peut mettre fin à la guerre. Guerre à la guerre impérialiste !"

1983 : A Londres, trois policiers sont tués dans l’explosion d’une bombe de l’IRA. Par la suite, l’IRA annonce que cette action n’avait pas été prévue par le Conseil de l’organisation et regrette ce qu’il s’est passé.

2008 : En solidarité avec les émeutes en Grèce suite au meurtre d’Alexis Grigoropoulos par la police le 6 décembre, quatre voitures de luxe sont incendiées à Amsterdam, tandis que des rassemblements de soutien sont organisés de Oaxaca à Londres.

2010 : A Iquique au Chili, dès 9h du matin, des barricades sont dressées par les travailleurs de Zofri, qui réclament de meilleurs salaires. A l’arrivée de la police, de violents combats éclatent.

2012 : A Catane en Sicile, les migrants retenus dans le ’centre d’accueil’ se révoltent à nouveau avec force contre les conditions d’octroi de l’asile politique. 10 militaires sont blessés dans les combats.

  • A Notre-Dame-des-Landes, de nouveaux affrontements ont lieu pour la défense de la ZAD, alors même que l’opération policière César de reconquête avait échoué quelques semaines plus tôt.

2013 : A Cayenne, suite au meurtre par la police de Carlos Batista da Silva, le quartier de la Mâtine s’insurge et des affrontements éclatent pour réclamer justice.

2015 : A Brescia en Italie, la ’Cellule anarchiste Acca’ fait sauter 8kg de poudre noire devant l’Académie de Police de la ville.

2016 : Au Venezuela, suite à la pénurie monétaire qui frappe le pays, de nombreux pillages ont lieu un peu partout depuis plusieurs jours. A La Fría, c’est la mairie qui est incendiée.

2018 : A Athènes, une énorme explosion ravage l’immeuble de bureaux d’un groupe de médias. Il semblerait que l’OLA (Organisation des Combattants du Peuple) soit à l’origine de l’attaque. Ils avaient déjà fait sauter la Cour d’appel le 22 décembre 2017, selon les mêmes modalités.

2019 : A Nantes, une explosion fait voler de plusieurs mètres la porte de la mairie de Nantes sud.

PS :

Voir en parallèle l’éphéméride anarchiste du 17 décembre.

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