1865 : Aux États-Unis, formation du KKK, organisation raciste dont le principe de base est la suprématie de la race blanche, et qui a été à l’origine de la mort de dizaines de Noirs américains. Ce groupe existe malheureusement encore aujourd’hui, et soutient Trump, détail important.
1905 : A Barcelone, l’anarchiste José Sala Comas tente de poignarder l’évêque de la ville, par ailleurs également cardinal, dans la cathédrale, mais échoue et est arrêté. Il est retrouvé mort le lendemain dans sa cellule.
1927 : A Buenos Aires, des bombes posées par Severino di Giovanni et Scarfo explosent à la Citybank et à la Banque de Boston en réponse à l’exécution dans l’été des anarchistes italiens Sacco et Vanzetti.
1936 : En Espagne, alors que la révolution et la guerre civile sont encore en cours, "le gouvernement républicain de Largo Caballero décrète l’interdiction de porter des armes. C’est une tentative "légale" de mettre fin aux milices ouvrières et populaires en grande partie composées par des anarcho-syndicalistes de la C.N.T, des anarchistes de la F.A.I et des membres du P.O.U.M.
Les combattants révolutionnaires n’ont plus d’autres perspectives que d’être incorporés dans l’armée régulière républicaine et de devoir subir une discipline militaire tant abhorrée. Elle est de plus contrôlée au sommet par les commissaires communistes aux ordres de Staline".
1970 : En Italie, le groupe révolutionnaire XXII Octobre incendie des véhicules de carabinieri.
1973 : A Newry en Irlande du Nord, deux militants de l’IRA de 17 et 18 ans périssent dans l’explosion accidentelle d’une bombe qu’ils transportaient.
1974 : A Limoges, un bulldozer enfonce les portes de la maison d’arrêt après avoir traversé la ville, dans le cadre de la lutte anticarcérale : le camarade avait "auparavant dérobé l’engin de 100 CV sur un chantier de la zone industrielle Nord, emprunté la voix express au volant de celui-ci, et traversé vers 23 heures une grande partie de la ville de Limoges, au moment où la population encore éveillée ne pense qu’à son réveillon. Arrivé devant la prison, il se place face à l’entrée, abaisse le godet et enfonce la porte qui cède trop facilement à son goût, il manoeuvre à nouveau malgré le bruit important et s’attaque à une partie du mur d’enceinte qui s’écroule à son tour. Estimant son action symbolique terminée, il quitte l’endroit avec l’engin qu’il abandonnera plus loin dans une rue et s’évanouit dans la nature. Le Conte de Noël se termine bien comme il se doit.
Deux années plus tard il adressera à la presse le détail du déroulement de son action : "Depuis plus d’un an cette pensée m’obsédait ! 1974, c’est l’année des grandes révoltes dans les prison, l’affaire Baader, les exécutions en Espagne. J’étais décidé à tenter quelque chose (...). Tous ceux qui sont enfermés... J’ai chanté, je sais. Peut-être de vieilles chansons de la Commune. Vous savez, c’est impressionnant, tout seul, une nuit de Noël, au volant d’un bulldozer et gonflé de cette certitude (...). Je vais vers le mur. Mes tripes et l’énergie de l’engin sont une seule et même volonté. Maintenant je suis en pleine puissance et je tape comme un fou...".
1977 : A Turin, le groupe combattant Prima Linea fait sauter le chantier de la future prison Le Vallette. Il s’agit aujourd’hui de la principale prison de la ville.
1981 : A Paris et en province, attentats revendiqués par Action Directe contre 7 grands magasins.
2008 : A Milan, quatre voitures de police sont incendiées en solidarité avec les insurgés grecs.
2014 : A la hauteur de Managua au Nicaragua, une manifestation coupe la route Panaméricaine pour protester contre les expropriations de terres au profit de la construction d’un nouveau canal. L’intervention très violente de la police fait deux morts chez les manifestants, ainsi que des centaines de blessés.
2016 : A Mexico, un engin explosif saute dans les bureaux de la Commission Fédérale de l’Electricité, ce que revendique le Front de Libération de la Terre (ELF) sur Contra Info.
