Radio Galère, celle qui rame à contre courant est toujours là pour donner la parole à celles et ceux qui en sont privé-e-s. Galère c’est avant tout une aventure collective, ce n’est pas juste un studio où l’on manipule les boutons d’une table de mixage et où l’on déroule un programme désincarné, hors sol… C’est un lieu de rencontres, un endroit où l’on construit des liens, des projets en phase avec ce qui se passe dans la vie de tous les jours. C’est une radio en lutte et qui relaye les luttes.
SEMAINE SPÉCIALE SUR LES ONDES à partir du 29 Août 2022
Les animateur-ice-s que vous écoutez chaque semaine vont vous concocter des émissions spéciales pour mettre en valeur l’outil radiophonique et lui rendre hommage. Chaque jour du Lundi au Vendredi :
* Matinales, créneau d’infos triées sur le volet de 8h00 à 10h00
* En début d’après-midi, moment nostalgie… plongeon dans les archives de 1a radio de 14h00 à 15h00.
* Et de 16h00 à 17h00, place au hip-hop en live avec des artistes qui viendront rappés, chantés dans un Art’itude de grande envergure.
Et pour conclure cette semaine en beauté, nous vous invitons pour une journée et soirée « Paroles de Galère » le 3 Septembre à la Friche de la Belle de Mai à partir de 11H00. Entrée prix-libre en soutien à Radio Galère
FESTIVITÉ DU SAMEDI 3 SEPTEMBRE
Espace Débats (sous le module)
Émissions en extérieur
11h00-12h30 : Le Plateau Sénégal Émission politique & culturelle sur le Sénégal animée par Lamine & Richard
12h30-13h00 : Infos Magasine Émission d’infos animée par Étienne et Éric
Débats retransmis en direct
14h00-15h30 : Et si on causait "séparatisme social ?"
Les grands média-mensonges façonnent l’opinion publique à propos des quartiers populaires et de leurs habitant-e-s issu-e-s ou non de l’immigration post coloniale. Selon eux, ces zones dites « sensibles » ou de non droits sont devenus le repaire de tous les maux que sécrète la société (trafics en tout genre, islamisme, terrorisme, insécurité, etc…). Cette stigmatisation, obtenue avec la complaisance même des élu-e-s issu-e-s de ces quartiers, cache en réalité les nombreux problèmes que vivent les populations qui y résident : chômage, absence des services publics, mal-logement, racisme d’État… L’apartheid social et géographique que vivent ces populations est le résultat d’une politique délibérément réfléchie par les pouvoirs publics depuis des décennies. Elle se retrouve pratiquement à tous les échelons des pouvoirs décisionnels. Lors des campagnes électorales qui viennent d’avoir lieu, nous avons assisté aux attaques éhontées déversées sur ces quartiers et leurs habitants. Le parti d’extrême droite qui fait son entrée à l’Assemblée Nationale avec un nombre plus qu’inquiétant de députés ne peut que nous interpeller. Devrons-nous demeurer sans réaction à ce qui constitue une véritable agression à l’encontre de ces quartiers et de leurs habitants ? Nous devons agir pour ne pas subir.
16h00-17h30 : Les peuples d’Afrique à l’assaut du ciel ?
Ce titre, un brin provocateur, n’est pas une fiction. Il fut à un certain moment de l’Histoire du continent une réalité palpable... Les indépendances acquises au prix de luttes armées ou pacifiquement acquises, en raison d’un rapport de force favorable sur le moment aux colonisé-e-s opprimé-e-s, furent une opportunité pour les indépendantistes africain-e-s d’engager des expérimentations sociales localement audacieuses. Pour les consolider, ils se sont doté-e-s d’un instrument : l’organisation de l’Unité Africaine (l’OUA). La contre-révolution, bien épaulée, voir organisée par les colonisateurs qui n’avaient pas digéré leur échec face à la détermination des peuples, a hypothéqué les tentatives bien réelles d’émancipation. Une longue période de régression durant laquelle le pillage systématique des richesses africaines au profit des colonisateurs fut la règle. La misère sociale et les pouvoirs marionnettes ont fait perdre toute confiance aux peuples en leurs capacités de vaincre. L’épuisement des ressources par les prédateurs, par les guerres et maintenant par les changements climatiques, ont fait considérer l’émigration vers un improbable eldorado comme la seule bouée de sauvetage. Pourtant celle-ci donne lieu à une répression sauvage et une très forte organisation notamment de l’Europe pour débouter cette tentative de survie....
Une nouvelle génération de militant-e-s africain-e-s commence à espérer dans ses capacités à changer la donne. L’étalement dans le temps et dans l’espace de cette nouvelle phase de libération de l’Afrique provoque de vrais soucis aux dominants et à leurs obligés locaux.
Quelle est son ampleur et quelles sont ses chances pour réussir ? Les dominants vont ils encore reprendre les vieilles méthodes d’hier (assassinat, corruption de ce qu’on appelle « élites », etc...) ?
Impasse Seita (en extérieur)
15h30-16h00 : La fanfare TaharTag’l
19-20h00 : Batukada Gaïa’z Onda
20h00-21h00 : Déambulation Les créatures du théâtre Marie-Jeanne
Espace Vision (accueil de la salle Seita)
14h00-14h40 : Spectacle de marionnettes pour les tous petits Les tribulations de Pan-Pan
15h00-16h30 : Projections proposées par Primitivi téloche de rue marseillaise Sélection de chroniques d’actualités politiques réalisées par Primitivi ainsi que des courts-métrages
17h00-18h10 : Projection Long métrage La Bataille de la Plaine 2020 par Sandra Ach, Nicolas Burlaud et Thomas Hakenholz
De 2016 à fin 2019 la place Jean Jaurès, (plus connue comme « la Plaine ») dans le centre de Marseille, où se tient trois fois par semaine le plus important marché populaire de la ville a été le théâtre d’une bataille tumultueuse. D’un côté, les services d’urbanisme de la mairie, déterminés à mener un important programme de "requalification" et de "montée en gamme" du quartier. De l’autre, une importante partie des habitants -organisés en "assemblée populaire »- y voyaient une opération de « gentrification », et réclamaient d’être associés aux décisions concernant l’avenir du marché et du quartier. Cette bataille épique de 3 ans se termina par la construction brutale, en situation casi-militaire, tout autour de la place, d’un mur en béton de 2,50 m de haut pour assurer le déroulement des travaux. Une équipe de tournage de la télé de quartier s’interroge sur sa place et sur son rôle dans cette bataille. Mais, quand le mur est là, comment donner à voir ce qui n’est plus sur les images et qu’on est pourtant sûrs d’avoir vécu ?
Inspiré par "La Commune (Paris, 1871)" de Peter Watkins, le film raconte cette aventure humaine et proclame (une forme de) "victoire".
Salle Seita
17h30-20h00 : Scène Ouverte Hip-hop Freestyle Rap et danse proposées par Kadour SF de Art’itude
21h30-22h30 : Ahmed Zourane et invité-e-s musique kabyle
Scène Extérieur
20h00-20h45 : Shiny Iris Pop urbaine Afro-tropicale
20h45-21h30 : Jagdish konexyon Trio acoustique - Sega Marseillais
22h30-23h30 : Balèti Bal populaire en acoustique et sous les étoiles
Toute la journée et soirée : stands associatifs, infokiosk féministe, librairie Transit, radiomaton, buvette, bouffe
Entrée Prix-libre