Nous sommes la génération des jeunes précaires qui n’ont jamais rien connu d’autre que des boulots de merde payer des miettes : stage, chômedu, rsa, cdd, intérim, pôle emploi, chômedu, formation pipeau, tafs au black, chômedu… voici, ce que qui se répète pour nous jour après jour : l’exploitation crasse et la survie…

Nous n’avons plus l’espoir, contrairement à certains de nos aînés, de toucher une quelconque retraite. Cette « carotte »-là ne fait plus partie de nos imaginaires.

Nous savons que les lois ultra-sécuritaires, qui tombent années après années, sont essentiellement là pour nous faire fermer nos gueules, pour nous réduire à l’esclavage.

Nous n’attendons plus rien des gouvernants et politiciens de tous bords. Nous savons qu’ils jouent contre nous, main dans la main avec ceux qui nous exploitent.

De tout ça, nous en avons marre, ras-le-bol, plein le cul. Nous n’avons plus envie d’être gentils...

NOUS APPELONS À :

S’attaquer à la sacro-sainte marchandise, le Graal des exploiteurs et des patrons.
* Par la grève (sauvage) pour stopper net la production.
* Par le blocage des flux économiques : en bloquant routes, autoroutes, gares, ports, aéroports, infrastructures économiques, et même internet…
* Par la destruction pure et simple et le sabotage : c’est le cauchemar de la bourgeoisie !
* Par la réappropriation : les marchandises que l’on a produites nous reviennent directement, enfin !

S’organiser de manière horizontale. Plus de petits chefs ni de grand manitou. Fini les bureaucrates qui décident pour nous ! Finis les services d’ordres des centrales syndicales qui assènent comment lutter et manifester. Égaux dans l’exploitation, nous sommes égaux dans la lutte !

Organiser des assemblées de lutte partout  : dans les quartiers, les lycées et les facs, les usines et les petites boites. Pour discuter ensemble, préparer des actions, être plus forts collectivement. Fédérer ces assemblées au niveau hexagonal. Faire exister des réseaux forts et coordonnés aux niveaux européen et international.

Développer l’entraide et la solidarité entre travailleurs, chômeurs, précaires et sans-papiers. Se filer des coups de main matériels, monter une caisse de grève, faire des échanges de savoir, soutenir les camarades victimes de la répression… La jouer collectif au quotidien !

Vive la lutte autonome ! En avant ! Collectivement !

Jeunes précaires véners