Depuis le drame du 5 novembre 2018, la Marseille vivante et populaire s’est mobilisée et s’est montrée d’une solidarité exemplaire. Depuis, près de 2000 personnes ont été délogé·es, payant ainsi l’inaction des pouvoirs publics dans la lutte contre le logement indigne. Aucune solution sérieuse et pérenne n’a été trouvée par les pouvoirs publics tandis que les citoyen·nes portent une proposition de charte de relogement qui vise à exiger le respect de leurs droits intangibles à un logement digne pour tou·tes. Depuis des décennies, nous connaissons cette situation de catastrophe sociale et politiques : écoles délabrées, logements indignes, manque de services publics, absence d’espaces verts et publics. Ce sont les plus précaires qui en paient le prix fort mais également l’ensemble de la ville, alors que les moyens et les solutions existent dont 33 000 logements vacants qui pourraient être réquisitionnés.
Depuis des années, des collectifs d’habitant·es se mobilisent, ainsi que de nombreuses associations, syndicats et citoyen·nes. Il faut qu’un nouveau 5 novembre ne puisse jamais se reproduire et que Marseille soit enfin faite par et pour ses habitant·es.
Parce que nous refusons cette situation, nous appelons tou·tes les marseillais·es et nos ami·es solidaires d’ici et d’ailleurs à une
Pour un logement sûr, sain et digne pour tou·tes et le droit à la ville
Pour obtenir Vérité et justice pour les victimes de Noailles
A l’appel de l’Assemblée des délogé·es du 12 janvier,
Des collectifs d’habitant·es réuni·es en Assemblée le 19 janvier,
De (premiers signataires) : Collectif du 5 novembre – Noailles en colère, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Collectif des Bourelly, LDH 13, FSU13, RESF13, DAL, Emmaus, Collectif contre la loi asile et immigration, Assemblée de la Plaine, FUIQP 13, Collectif "les catalans", Associations de locataires Picon - Busserine - St Barthélémy, Il fait bon vivre dans ma cité (Air Bel), Salariés de McDo St Barthélémy …