La flicaille s’invite au carnaval de la plaine

On les avait pas invités, personne ne voulait voir leur trogne, mais ça n’empêche, les flics sont une fois de plus venus nous faire chier au carnaval de la plaine.

Tout avait pourtant bien commencé, avec environ 2000 personnes déguisé-es et survolté-es, des murs gris ainsi que des banques et distributeurs tagués, d’audacieux-euses grimpeurs-euses qui repeignaient les caméras de videosurveillance sur le parcours, des chars qui avaient pour thèmes la destruction des frontières ou la lutte contre la gentrification de la plaine, et autre joyeusetés.
Jusqu’à ce que la police n’attaque le carnaval au croisement de la rue du musée et de la rue pollak. Des bakeux ont réussi à embarquer une personne mais se sont fait repousser par une foule de personnes déterminées. Contrairement à ce qu’ont pu dire ces bouffons de médias bourgeois, tout le monde avait bien compris qu’il s’agissait de flics et les ont attaqué en connaissance de cause. Au moins deux des bakeux se sont éloignés la gueule en sang. Ils étaient bloqués dans les petites rues de Noailles. Des CRS sont alors venus à leur rescousse et quand ceux-ci ont recroisé le carnaval, les clash ont repris. Les flics ont balancé pas mal de grenades lacrymo mais ont été une nouvelle fois repoussés tout en embarquant au moins une autre personne à l’angle cours lieutaud/rue du marché. Ils se sont par la suite fait plus discrets pour la fin du carnaval qui a su rester sauvage et vivant.

Des nouvelles de la personne arrêtée en cliquant ici

Par ailleurs cette semaine
C’était un peu la fête à la lacrimo cette semaine à Marseille. Lundi 7, une expulsion illégale d’un squat par la police s’est accompagnée d’un gazage des personnes présentes rue de l’académie. Jeudi 10, une patrouille de la police nationale est rentré dans un squat de la belle de mai pendant un concert de hiphop pour gazer tout le monde et repartir ensuite. Vendredi, c’était au tour de la police municipale de gazer les gens devant les bars de la rue d’aubagne.
La police aurait-elle peur d’un mouvement social qui pourrait remettre en cause sa toute-puissance ?
On n’a pas la réponse, la seule chose qu’on sait, c’est qu’on est déter et qu’on lâchera rien 

Reçu par mail le 14 mars 2016

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