La zone a été inondée de lacrymogènes et complètement occupée par les flics jusqu’à 8h30 environ, et ce depuis 4h30 du matin. Les flics ont fait usage de canons à eau, de flashball et ont également joué de la matraque, tandis que Valls s’impose martialement : "Il est hors de question que les Français se trouvent dans cette situation de pénurie (...) D’autres sites seront libérés", tout en continuant à affirmer (à l’instar d’El Khomri présente hier à La Provence) qu’il n’y aurait pas de retrait de la loi, mais que sa méthode ne relève en rien d’un passage en force. On apprécie l’humour mais ça donne surtout envie de voir voler des baffes.
Quelques affrontements ont eu lieu, faisant des blessés des deux côtés. Il est intéressant de noter que pour une fois, on ne parle pas de "casseurs". De son côté, Total, qui gère cinq des huit raffineries, menace de rompre des contrats d’avenir et sa présence dans le pays.
Il y aurait 4 arrestations pour le déblocage de Fos, à confirmer. Mais malgré le déblocage, la grève continue, empêchant de fait la reprise à fond des activités.
A la raffinerie de la Mède, il y auraut autour de 80% de grévistes, malgré l’absence de piquets.
RDV pour celles et ceux qui peuvent à l’union locale de Martigues ou Fos pour ne pas s’arrêter là.
13 h 05 : Les dépôts pétroliers de Lorient et de Brest ont eux aussi été débloqués par la police aujourd’hui, quand bien même les blocages n’étaient parfois que symboliques, comme à Brest.