En bref, le PDG de la Provence voudrait racheter La Marseillaise, garder son mondial de la pétanque et liquider le journal en licenciant 80% de ses salarié.es...
Dans le genre magouille, si on tape Serfati dans le moteur de recherche de mars-infos, on trouve ces deux articles :
- Scandale à La Provence : Vassal détourne 1,2 million pour se payer une couverture favorable
- « Nice-Matin », « La Provence » : au cœur des tractations avant les municipales
Pour en savoir plus sur le projet de reprise mis en avant par la Marseillaise sur son site : « La Marseillaise » mobilisée pour son avenir.
Communiqué de la CGT
Selon des sources concordantes, un projet de reprise concurrent à celui présenté par le groupe Maritima médias est en cours d’élaboration. Porté par Jean-Christophe Serfati, PDG de la Provence, avec le soutien de l’homme d’affaires Xavier Niel, celui-ci viserait à récupérer notre événement, le Mondial La Marseillaise à pétanque, tout en supprimant notre quotidien né dans la Résistance à l’occupant nazi et 80% des effectifs. Seule une dizaine de salariés dont 7 ou 8 journalistes seraient affectés à un site internet ou un hebdomadaire.
Cette perspective est totalement inacceptable pour les salariés de La Marseillaise.
La CGT de La Marseillaise avait prévenu : nous ne laisserons aucun prédateur dépecer notre journal et nous souhaitons voir aboutir dans les meilleures conditions l’offre présentée par le groupe Maritima médias qui s’est engagé à maintenir notre zone de diffusion, le niveau actuel d’emploi et notre ligne éditoriale.
Nous appelons l’ensemble des salariés du journal, l’ensemble des salariés du secteur de la presse, les syndicats de nos départements, nos Amis, nos lecteurs, ceux qui ont signé l’appel lancé par le cinéaste Robert Guédiguian et le résistant Marcel Thomazeau, ceux qui ont répondu à l’appel aux dons, tous les démocrates, à se rassembler ce jeudi 13 août à 12h30 devant le siège de notre journal gagné par les résistants en août 1944, 15 cours d’Estienne d’Orves à Marseille (1er) pour dire non aux prédateurs, oui au pluralisme.
Non à la casse de l’emploi !Si ce projet venait à être déposé nous nous tiendrions prêts à toutes les formes d’actions que nous jugerions nécessaires.
Marseille, le 11 août 2020