La technopolice, c’est l’alliance de la technologie et de la police à des fins de surveillance de masse et de société de contrôle. Les technocrates misent sur le Plan et la Machine pour réguler nos villes et nos vies. En lieu et place de la polis entendue comme cité démocratique, comme espace pluraliste, lieu de déambulation, de rencontres impromptues et de confrontation à l’altérité, ils mettent la ville sous coupe réglée. La technopolice ressemble à un gigantesque tube à essai dans lequel les formes les plus avancées du contrôle social pourront être mises au point.
A l’occasion du festival Technopolice Marseille du 22 au 24 septembre, pendant lequel sont prévus des projections de films, des rencontres et des débats autour de la campagne Technopolice, l’Hydre accueille une exposition artistique itinérante composée d’affiches, slogans et divers dispositifs artistiques imaginés par des participantes et participants de le campagne.
Partout où le numérique est venu changer nos vies, le respect de nos libertés fondamentales est un combat. La dérive vient des pouvoirs publics autant que des entreprises. Les membres de La Quadrature du Net sont de ceux qui restent vigilants. Par leurs campagnes, ils informent l’opinion. Par leurs recours en justice, aux niveaux français et européen, ils tiennent tête aux GAFAM et aux chantres de la technopolice. Avec, chevillée au corps depuis les premières heures, l’idée de se battre pour un Internet juste, libre, émancipateur, ouvert et démocratique.