La Vieille Valette : chimère légendaire

La Vieille Valette fait partie des lieux dit alternatifs, connue dans le milieu comme étant une occupation illégale et subversive. Le collectif de la Vieille Valette est locataire depuis des années. Un loyer est versé à l’O.N.F. et toutes les taxes que l’état réclame sont payées.

Le fonctionnement de la vieille valette est dysfonctionnel ; les idées d’autonomie, de liberté pour tout-es ne sont qu’illusion depuis des années. Le projet de la vieille valette est détruit par deux hommes.

Le 1er, prenant racine au village, se considère comme le chef du lieux. Il loge les gens sans aucune décision collective, fait subir à tous les occupant-es son comportement paternaliste, sexiste et lourd. Un grand pratiquant du révisionnisme historique, les ancien-nes de la valette vous le prouvent. Il ne supporte pas les femmes indépendantes et s’il vous arrive de vous défendre quand ce colosse vous charge, vous apprendrez alors le terme de "fémino-nazie". Il ne respecte que les hommes musclés et plus grand que lui.
Mi-dieu mi-maître.

Le 2ème, chapeaute de l’extérieur. Il gère avidement les comptes bancaires du collectif de son appartement, et s’est servi d’une des caisses de la vieille valette pour ouvrir son propre local à Bessèges.
Tous deux sont des êtres manipulateurs, maltraitants et répugnants. Ils s’efforcent de garder leur place de pouvoir au mépris du bien-être des autres et des idées anarchistes que l’on retrouve pourtant dans le projet de la Vieille Valette des années 90.

J’ai quitté la vieille valette parce que je me suis opposée aux comportements patriarcaux de ces mâles aux égos surdimensionnés. Ainsi des menaces physiques m’ont été faites. J’ai vécu dans la peur, dormis avec une gazeuse pendant des semaines. Le 1er a tiré des coups de fusil la nuit, m’a insulté et a poussé sa fille de 5 ans à faire de même. Ma porte a été fracturée, ma maison retournée. Des comportements dont j’avais été victime seulement auprès des flics. Quand le 1er, ivre, faisait irruption chez moi le soir, uniquement quand j’étais seule ; malgré mes hurlements la nuit personne n’est venu.
Si tu veux garder ta maison à la valette, soit t’es d’accord avec le gourou, soit t’es suisse.

En septembre 2020, nous sommes six personnes à quitter les uns après les autres ce village maudit. Tous menacés, malmenés, c’est la mort dans l’âme et humilié-es que nous nous sommes résolus à investir notre énergie ailleurs.

Anti-fa et anarchiste, rougissez si vous y mettez les pieds ; je ne suis pas la seule et encore moins la dernière. Cela fait des années que ça se passe ainsi. J’étais prévenue pourtant, par les ancien-nes, et les nombreux articles parus, notamment https://fr.squat.net/2019/05/09/la-... "larmes et paillettes" en avril 2019. Je croyais en mes convictions, mais la testostérone et la lâcheté du groupe ont eu raison de moi.

La vieille valette est un charmant village vacances, ne vous y installez pas ! Ne vous y investissez pas : une armée de volontaire a essayé avant vous et s’y sont perdus, cassés les dents...

Si vous décidez de vous rendre aux prochains concerts : ne soyez pas dupe !
Il s’y passe tout ce contre quoi on a envie de lutter.
Boycott ou sabotage, à vous de voir !
Ne soyons plus complice de ces horreurs.
Avec amour,

XY

PS :

Rendez-vous en juin, ou pas !

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