Le Barreau de Marseille est en lutte pic.twitter.com/feTvruyiNs
— Lhote Alain (@LhoteAlain1) January 13, 2020
🔴 - Les #avocats du barreau de #Marseille très fortement mobilisés contre la #reformedesretraites déposent leurs robes devant le Palais de Justice et annoncent le dépôt de 300 demandes de mise en liberté.
(🎥@Telesantaclub) #greve #greve13janvier #Macron pic.twitter.com/NL1rftxJF9— Anonyme Citoyen (version non censuré) (@AnonymeCitoyen1) January 13, 2020
On trouvait d’ailleurs hier un article relatant des faits forts intéressants dans les colonnes de BFM...
"Des avocats parisiens mobilisés contre la réforme des retraites ont obtenu lundi la libération sans procès de plusieurs prévenus en pratiquant une "défense massive" lors d’une audience houleuse de comparutions immédiates, un mode d’action dénoncé par le procureur de Paris.
Après une semaine de grève dure à Paris, pendant laquelle des prévenus ont comparu sans avocats commis d’office, les robes noires ont changé de méthode lundi : elles se sont rendues en nombre aux comparutions immédiates pour y plaider longuement chaque point de nullité de procédure.
Leur stratégie a ainsi conduit la 2e section de la 23e chambre correctionnelle a remettre en liberté au moins sept prévenus qui avaient été présentés hors-délais devant le tribunal à l’issue de leur garde à vue, ont constaté des journalistes de l’AFP.
[...]
"Dès qu’on fait 100% notre métier et qu’on soulève toutes les nullités, la machine se grippe", a déclaré Me Guillaume Grèze en marge de cette audience marquée par plusieurs incidents, se défendant "de toute manœuvre d’obstruction".
C’est pas mal que les avocats grévistes se posent ainsi la question des effets de leur grève sur les prévenus, et sur la machine judiciaire, et optent pour des actions de sabotage dont les conséquences sont la mise a mal de la machine de répression. Ainsi sensibilisés aux pratiques de lutte et inclus dans le mouvement social, invitons les à rejoindre les rangs des avocats des Legal Team et à exercer gratuitement pour défendre les personnes que la machine judiciaire broie.