Un groupe autonome a entendu cet appel et s’y est reconnu puisque, ce lundi 20 mai au matin, le chantier était entièrement redécoré avec une affiche détournée. Ces affiches ont même été retrouvées au centre ville d’Entraigues et à la prison du Pontet.
Alors que la mode est à la diffusion des pires revendications sécuritaires des matons, il était temps de rappeler une évidence : s’il y a des détenu.e.s qui se rebellent c’est que les conditions d’enfermement sont inhumaines et que l’idée même de privatisation de liberté est une volonté d’humiliation ! Oui, la prison abîme et tue (plus d’enfermé.e.s que de surveillants) et elle ne tient que par le travail des enfermeurs (qui, s’ils sont parfois victimes, ont décidé d’être bourreaux)
Le mois de mai n’est pas fini, la lutte contre les prisons non plus.
Que chacun.e, à sa manière, prenne part au harcèlement de ce chantier pour qu’un jour,
à Entraigues comme ailleurs, crève la taule !