À la Joliette, Bastien augmente un appartement de 196 € /nuits à 3500 € /nuits. Cet appartement ce situe dans un nouvel immeuble construit par Euroméditerranée (projet urbain sensé améliorer la vie des habitant.es de Marseille).
Bastien vit à Strasbourg et il est propriétaires de 8 appartements sur Airbnb, dont 5 à Marseille (dont certains se situent juste à coté de la cité Massabo).
À Belsunce, Eric augmente un appartement de 550 € /nuits à 1530 € /nuits. Eric habite à Paris, il a investit dans deux appartements à Belsunce (quartier populaire du centre ville de Marseille) qu’il a transformés en Airbnb. En période normale, ses appartements sont loués à 15 000 € / mois en moyenne sur la plateforme. Les touristes récupèrent les clés dans des boîtes à clés situées sur le trottoir ce qui permet à ce spéculateur crapuleux d’empocher directement sans devoir se déplacer.
À Noailles, Liam augmente un appartement de 250 € /nuits à 1045 € /nuits. Il a 8 appartements en location saisonnière sur la plateforme. Raphaël son « co-hôte » habite à New-York. Est-ce le véritable propriétaire qui aurait investit depuis la ville qui a interdit Airbnb ?
Au Vieux Port, Audrey augmente un appartement de 160 € /nuits à plus de 4000 € / nuits. Si elle loue cet appartement pendant les 2 semaines des J.O, elle empochera plus de 60 000 euros soit certainement 1 quart du prix de l’appartement d’une cinquantaine de m². Audrey a 27 appartements et maisons sur Airbnb dans différents quartiers de Marseille.
Audrey augmente aussi le prix d’une maison à la Blancarde de 180 € /nuits à 3850 € /nuits, située à coté de la cité du chemin de fer.
On peut trouver et vérifier ces informations sur le site Airbnb, et ce ne sont que quelques exemples, en se baladant on trouve des centaines de cas similaires.
On s’aperçoit très vite que l’idée du petit propriétaire mettant sa résidence principale en Airbnb pour arrondir ses fins de mois est un mythe, ou du moins qu’elle ne concerne qu’une très faible minorité. On se rend bien compte que ces multi-propriétaires pullulent et investissent dans plusieurs appartements afin de faire le maximum de profit en volant nos logements.
Les J.O. ne sont qu’un moyen pour ces escrocs d’accroître leur business crapuleux, et ils n’apporteront rien aux habitant.es de Marseille, si ce n’est que de la misère.
Feu à Airbnb, Booking et compagnies ! Spéculteurs-profiteurs dehors !
Tout le monde à le droit à un logement digne, à vivre et habiter sa ville !