Projection "Ni dieu ni maitre" + Concert "ACHAB"

Soirée évènement en avant première sur Marseille, projection documentaire - débat - bouffe - concert. " NI DIEU NI MAITRE , UNE HISTOIRE DE L’ANARCHISME " en présence du réalisateur Tancrède Ramonet. Dimanche 9 octobre 2022, ouvertures des portes à 17h jusqu’à 0h. Adresse à découvrir sur la newsletter du métaphore collectif.

17h30
Épisode 3 : Des Fleurs et des pavés (1945-1969) – 52 min
Moribond au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’anarchisme renaît peu à peu de ses cendres et finit par réoccuper, au cœur des années 60, le devant de la scène grâce aux révoltes ludiques et libertaires menées partout par la jeunesse.

18h30
Épisode 4 : Les Réseaux de la colère (1968-2012) – 52 min
L’échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 a laissé un goût amer. Nombreux sont les révolutionnaires à vouloir reprendre alors la voie des armes. Partout des groupes se forment, passent à l’action et subissent la répression. De groupes affinitaires en mouvement décentralisés et de résistance numériques en indignation généralisées, les anarchistes ne vont plus avoir d’autres choix que d’avancer masqués, faire bloc et libérer temporairement ou définitivement certains zones.

19h30 : DÉBAT


Tables LIBRAIRIES présentes :



20h30 : APÉRO / REPAS
Auberge espagnole , pique nique sorti du sac, chacun.e apporte de quoi manger, grignoter, à partager

BAR à petits prix sur place

21h30 : Concert « ACHAB »
avec 

Tancrède Ramonet - Chant

Julien Deguines - Clavier, guitare et sons

François Poitou - Basse, synthé et chœurs

Benjamin Colin - Batteries, percussions et chœurs

Plus de détails sur les films et le groupe :

« Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme » de Tancrède RAMONET

Du manifeste fondateur de Pierre-Joseph Proudhon en 1840 à la chute de Barcelone en 1939, Tancrède Ramonet retrace, en images, un siècle d’histoire mondiale du mouvement anarchiste, du collectivisme libertaire à l’anarcho-syndicalisme, en passant par la propagande par le fait.
Frère ennemi du communisme d’État, l’anarchisme n’a eu de cesse de souffler son vent de justice et de liberté sur le monde. Et si certains libertaires purent se changer en criminels, jouant du revolver ou faisant parler la dynamite, on oublie qu’ils furent nombreux à proposer des alternatives et initier les grandes révolutions du XXe siècle.
A partir d’images d’archives inédites, de document oubliés, d’entretiens exclusifs avec les plus grands spécialistes du mouvement ouvrier, ce film exceptionnel raconte pour la première fois l’histoire de ce mouvement qui combat depuis plus de 150 ans tous les maîtres et les dieux et qui, de Paris à New York et de Tokyo à Buenos Aires, n’en finit pas de faire trembler le monde.



Épisode 1 : La Volupté de la destruction (1840-1914) – 71 min

Épisode 2 : La Mémoire des vaincus (1911-1945) 71 min
Ces 2 épisodes sont à voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=Ij0phqSPuHU


Dimanche soir 9 octobre, projection des 2 dernières parties :

17h30
Épisode 3 : Des Fleurs et des pavés (1945-1969) – 52 min


Moribond au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l’anarchisme renaît peu à peu de ses cendres, grâce notamment aux mouvements contre la prolifération atomique.
Il parvient ainsi à toucher les nouvelles générations qui refusent de choisir entre l’est et l’ouest et décident, de manière non-violente et au travers d’un vaste mouvement contestataire, d’engager alors la bataille culturelle.
Et c’est ainsi qu’au cœur des années 60, l’anarchisme réoccupe peu à peu le devant de la scène. Partout, après des décennies de silence, on redécouvre son histoire, on le dote de nouveaux symboles et on élargit le champ de sa critique. On passe aussi à l’action comme le font les Provos qui mènent aux Pays Bas une véritable révolte ludique et libertaire.
L’effervescence et les espoirs sont tels que, quand survient mai 68 en France, un mouvement qui cumule libération des mœurs, grève générale sauvage et stratégie émeutière et insurrectionnelle, on croit à nouveau que la Révolution va bientôt commencer.
Mais la brutalité de la répression douchent bientôt les espoirs des révolutionnaires. Les fleurs et les pavés peuvent certes permettre de construire de nouveaux mondes. Ils ne sont pas suffisants pour détruire l’ancien.
A partir d’images d’archives inédites et de documents ignorés, grâce à des interviews conduites avec les plus grands spécialistes de l’histoire sociale et en s’inscrivant dans le mouvement des Global stories, la série Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme de Tancrède Ramonet révèle l’incroyable destin d’un mouvement qui continue de susciter le fantasme et de créer le malentendu.

18h30
Épisode 4 : Les Réseaux de la colère (1968-2012) – 52 min 
L’échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 a laissé un goût amer.
Nombreux sont alors les révolutionnaires à vouloir reprendre la voie des armes.
Inspirés par la geste des Tupamaros en Uruguay, les anarchistes sont parmi les premiers, au début des années 70, à se lancer dans la guérilla urbaine et la propagande armée.
Partout, des groupes se forment et passent à l’action comme le Mouvement du 2 juin en Allemagne, le MIL en Espagne, les Gari en France ou les mystérieuses Angry Brigades au Royaume Uni qui, de braquages en dynamitages, font à nouveau trembler le vieux monde.
Mais David ne gagne pas toujours contre Goliath. Et partout ces organisations clandestines sont démantelées. Quand ils ne sont pas exécutés, les combattants révolutionnaires sont arrêtés et emmurés vivants dans les prisons de haute sécurité. Et avec la chute de l’Empire soviétique, certains osent même annoncer la victoire définitive du capitalisme.
Pourtant, alors que l’on croyait l’histoire terminée, les anarchistes vont une nouvelle fois sortir de la nuit. Au Chiapas d’abord, avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos, dans les grandes mobilisations altermondialistes, avec le Black bloc qui met en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement Occupy qui s’étend de New York jusqu’à Sydney, le spectre de l’anarchisme reparaît et inspire toutes les nouvelles formes de résistance.
Car de la ZAD de Notre Dame des Landes aux Communes libres du Rojava, du du cortège de tête des manifestations à ses expressions les plus virtuelles et artistiques sur la toile, par delà la diversité de ses figures et de ses tactiques, l’anarchisme demeure aujourd’hui la critique dernière du capitalisme et donc, pour tous les pouvoirs établis, le seul véritable ennemi.
A partir d’images d’archives inédites et de documents ignorés, grâce à des interviews conduites avec les plus grands spécialistes de l’histoire sociale et en s’inscrivant dans le mouvement des Global stories, la série Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme de Tancrède Ramonet révèle l’incroyable destin d’un mouvement qui continue de susciter le fantasme et de créer le malentendu.

19h 30 : débat en présence du réalisateur Tancrède Ramonet


21h30 – CONCERT « ACHAB »

Enfant des crises politiques , climatiques , médiatiques et sanitaires , le groupe electro-rock Achab est né de la rencontre entre des musiciens originaires de nombreuses tendances de la musique pop , rock et électro contemporaine , ayant joué chacun de leur côté dans de nombreuses formations , tourné dans toute l’Europe et écrit pour de nombreux artistes.
Ils choisissent , en référence au capitaine duroman de Herman Melville , Moby Dick , lenom d’Achab, figure symbolique de la révolte prométhéenne embarqué sur un bateau-monde qui navigue vers son engloutissement :
"Ne parlez donc pas de blasphémer, mon garçon : j’attaquerais le soleil si un jour il s’en prenait à moi."

En2017, ils réalisent un premier LP, Un Monde formidable, qui mêle la colère festive des Béruriers noirs, la poésie désenchantée de Bashung et l’humour noir des Rita Mitsouko.
Distribué par Modulor , le disque connaît un véritable succès d’estime avec plus de 4000 ventes physiques.
Mais c’est sur internet qu’ils parviennent à toucher un large public grâce aux milliers de partages de leurs clips. Certaines de leurs chansons comme Black Bloc, Ça c’est Paris, Qui vivra verra ou Encore un jour sans massacre sont devenues la bande son de la jeunesse rebelle francophone d’aujourd’hui.
Mais si l’univers d’Achab se caractérise par son engagement et si certains de leurs morceaux ,en abordant des thématiques politiques,culturelles et sociétales ( l’école, les médias , le terrorisme ), appellent à une révolte juste et nécessaire, Achab n’en aborde pas moins des thèmes plus universels.
 


Achab redonne ses lettres de noblesse à la chanson française et se fait le porte-voix de toute une génération qui ,de crise généralisée en faillite individuelle , est à la recherche d’alternatives possibles.
Achab n’est pas seulement un groupe de musique, c’est aussi un collectif interdisciplinaire qui mélange Vjing, streetart, happening et conférences.
Cette caractéristique a permis à Achab de réaliser la bande originale du documentaire du film " Ni Dieu Ni Maître , une histoire de l’anarchisme " diffusé sur Arte, de jouer autant sur les zones sauvages de contestation que sur les scènes les plus institutionnalisées et de proposer des concerts hors norme qui mêlent sons et lumières, mises en espace de grands textes , chorégraphies contemporaines , projections d’archives , dj set et action painting.
Condensé de colère, de poésie et d’humour noir, Achab distille un électro-rock festif et lettré qui entend toucher autant les cœurs que les cerveaux de tous ceux qui l’écoutent et permettre à chacun de danser et de rire ,de réfléchir et de pleurer indissolublement.
 
« Il y a chez Achab à la fois une forme d’urgence exprimée dans un rock électro incisif et le désir d’imprégner l’auditeur de mots ciselés et de textes enflammés , alternant poésie et chanson engagée revisitée , rappelant la grande époque de la chanson française dans laquelle le groupe se serai tressourcé.
Colères et dénonciations tout en poésie , promènent leur rythme vêtu de rock dans nos vies ordinaires et tout ce qui y interfère. Les 12 titres de l’album “ Un monde formidable ” mettent le doigt avec une redoutable pertinence , sur le quotidien du monde dont nous sommes à la fois des témoins et acteurs , et tournent le couteau dans les plaies . D’une chanson à l’autre , nous sommes bousculés, d’un énergique coup de pied . Il y a de quoi danser et chanter , mais aussi pour réfléchir , et s’embraser… »

Le Monde Libertaire

Fermeture des portes à MINUIT

PAF pour la soirée, prix libre et conscient à partir de 5€

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