Rassemblement de soutien pour Dimitris Koufountinas, entre la vie et la mort dans les prisons grecques

Appel à rassemblement, ce lundi 8 mars, 11h, devant l’Alcazar (Belsunce) pour exiger le droit à la vie pour le prisonnier en grève de la faim sur le point de mourir en Grèce, Dimitris Koufountinas

L’État grec assassine l’Europe laisse faire

La Grèce est en passe de devenir le premier état européen à laisser un prisonnier mourir de grève de la faim, depuis 1981.

Dimitris Koufontinas est en grève de la fin depuis deux mois, et de la soif depuis le 22 février. Le gouvernement refuse toute demande, pour tant légale, de transfert vers la prison de Korydallos, dans la région d’Athènes.

Le gouvernement conservateur, au pouvoir depuis 2018, en fait une affaire personnelle et réprime durement toute expression de solidarité. Les médecins personnels de Dimitris Koufontinas sont même interdits de visite depuis le 6 mars, jour à partir duquel celui-ci a été réanimé de force alors qu’il se trouve désormais entre la vie et la mort.

Depuis deux ans, le gouvernement conservateur de Mitsotakis a fait voter une loi qui interdit l’allégement des conditions de détention des condamnés pour terrorisme. La loi est revenue sur l’autorisation ponctuelle de sortie sous contrôle judiciaire des détenus, une mesure qui ne concerne en réalité que Dimitris Koufontinas dans les prisons grecques. Il faut en finir avec cet acharnement. Même cette loi sécuritaire autorise logiquement le retour du détenu dans sa prison d’origine, Korydallos. Mais dans son cas, Dimitris Koufontinas a été transféré en toute illégalité dans une prison de haute sécurité au centre du pays, loin de sa famille.

En parallèle, des dirigeants d’Aube Dorée sont tranquillement laissés en cavale malgré leur condamnation pour organisation criminelle, d’autres continuent d’émettre leurs émissions radio depuis leur cellule.

Nous dénonçons le silence de la communauté internationale sur le cas de Dimitris Koufontinas, qui concerne en réalité le droit de tous les prisonniers.

Nous en appelons à la responsabilité de l’état français et de l’union européenne. Ne laissons pas un gréviste de la faim mourir sur le sol européen. Exigeons le respect des demandes légales formulées par le détenu.

Rassemblement devant l’Alcazar, cours Belsunce, lundi 8 mars à 11h.

PS :

relayez, faites du bruit, brisons le mur du silence !

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