Un prisonnier politique grec, Dimitris Koufontinas, en grève de la faim depuis le 8 janvier (et de la soif depuis le 22 février) est sur le point de mourir en Grèce. Non pas pour demander sa grâce, mais simplement pour l’application du droit à purger sa peine dans la prison d’Athènes, et contre son transfert dans une prison de haute sécurité au centre du pays. Le gouvernement grec persiste dans le déni et son retour de refoulé fasciste, Facebook censure la plupart des messages de solidarité et de soutien qui lui sont adressés, et les médias grecs (et d’ailleurs) occultent les milliers de manifestants désormais quasi quotidiens comme les centaines d’action en Grèce et au-delà. Dimitris Koufontinas serait le premier gréviste de la faim à mourir dans les prisons européennes depuis Bobby Sand (sous l’ère Thatcher il y a 40 ans cette année).
Réunion de (contre) information, Manifesten, vendredi 5 mars, 17h.