Cela fait des années que le conseil départemental des Bouches du Rhône, dirigé par Mme Martine Vassal, piétine les droits des mineurs isolés exilés. La situation ne s’améliore pas. Actuellement, sur Marseille, ils sont environ 150 jeunes à attendre la mise à l’abri à laquelle ils ont droit, parfois depuis près d’un an. Ils ont beau solliciter en continu les services départementaux, ils vivent dans les rues, en squat, ou dans des hébergements précaires, sans recevoir la moindre aide de ceux là qui ont l’obligation de les protéger. La trêve hivernale arrive à son terme, plusieurs lieux d’hébergement associatifs risquent de fermer dans les prochaines semaines, le squat Saint Just est menacé d’expulsion, Martine Vassal et ses services continuent de fuir leurs responsabilités en dépit des condamnations en justice qui pleuvent à leur encontre. Pour ne rien arranger, le fichage biométrique généralisé des mineurs isolés se met peu à peu en place dans les Bouches du Rhône : promulgué l’année dernière, ce dispositif national vise à court-circuiter la justice pour enfants au détriment des jeunes, en vue notamment de restreindre les possibilités de recours et de faciliter les expulsions. Et la liste est longue encore : hôtels et foyers au rabais, évaluations de minorité à charge qui violent les principes de neutralité et de bienveillance prévus par la réglementation, manque critique de places dans les lycées, menace que fait planer le gouvernement Macron sur les contrats jeune-majeur, etc, etc.
Rassemblons nous, jeunes concernés et citoyen.ne.s révolté.e.s, pour dénoncer l’indignité du département, de Mme Vassal, et des politiques nationales qui s’attaquent aux droits de l’enfant.
(Rassemblement à l’initiative de jeunes, et d’associations et collectifs membres du collectif MIE13)