Répression violente à Florence, appel à soutien

Suite à une manifestation qui a eu lieu à Florence (Italie) le 30 octobre dernier, 37 personnes, dont de nombreux.ses camarades, ont des poursuites judiciaires et plusieur.e.s sont sous contôle preventif.

En automne dernier, la mauvaise gestion de la deuxième vague du Covid-19 en Italie avait entrainé une vague de révolte. En octobre à Naples, Rome, Turin et d’autres grandes et petites villes, il y a eu des mobilisations qui n’avaient pas une orientation politique claire, et où on trouvait des thèmes qui allaient du populisme au négationnisme, jusqu’aux revendications salariales des travailleur.euses au noir dans la restauration. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu la manifestation du 30 octobre à Florence, qui a éclaté face à l’agressivité des flics. Aujourd’hui, dans le cadre d’une offensive policière de grande ampleur, on veut donner la responsabilité de tout ce qui c’est passé cette nuit-là à 35 personnes, dont 18 arrêtées le 30 octobre même, et 19 sous de contrôle judiciaire préventif depuis mercredi 3 février.

Pour nos camarades et pour toutes les personnes qui ont des poursuites judiciaires suite à cette manifestation, nous avons ouvert une cagnotte pour les frais d’avocats, parce que le 30 octobre nous étions tou.te.s là !

https://www.gofundme.com/f/il-30-ottobre-a-firenze-ceravamo-tutt

Depuis le matin du mercredi 3 février, la presse nationale et locale a sorti plusieurs articles diffamatoires, en citant les noms et prénoms des personnes assignées à résidence et en reprenant les mots du maire de Florence, Dario Nardella, qui les accuse d’avoir instrumentalisé “la douleur, la souffrance et la rage legittime de beaucoup de personnes qui souffrent de la crise à cause de la pandémie. [1]
Parmi ces personnes arrêtées, nombreuses sont des militant.e.s qui, depuis que la crise a éclaté, ont tissé des réseaux de solidarité pour aider les personnes qui ont été mises le plus en difficulté par la gestion criminelle de la pandémie.
Ça va sans dire, selon la presse il s’agirait d’anarchistes radicalisés, professionnels du désordre, factieux, et quand iels ne sont pas des gens politisés, c’est parce qu’iels sont des criminels du droit commun. Ces gens déstabiliserait la société en instrumentalisant une manifestation. Mais cette offensive policière générale, qui prétend criminaliser des actes précis, cache mal sa volonté de cibler les coupables idéales dans la société.

Pour une narration différente de celle affichée par les médias :

Deux émissions radio...
Deux articles...

Notes :

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