0 : Présentation
1 : S’affirmer tel qu’on est et pas tel qu’on devrait être
2 : Se rencontrer et se coordonner
3 : Police hors de nos quartiers ! S’organiser contre les crimes racistes et sécuritaires
4 : Les bandes sons de la révolte
5 : « On est pas là pour gérer la misère ! » – S’inscrire et lutter dans un territoire
6 : On a pas fini de marcher
« Le projet principal, c’était de transformer les gens en acteurs de la transformation de leur situation sociale. Faire en sorte que les gens assument cette potentialité qu’ils avaient, et ne plus être dans les discours d’emprunt. Parce qu’on était dans une époque où souvent, pour s’exprimer sur la place publique, soit on rentrait dans le système de délégation, soit les gens intériorisaient eux-mêmes le discours qui existait et qui ne correspondait pas à leur réalité ou à leurs aspirations. » Mogniss
Le dernier concert Rock against police a lieu en mai 1982, un an avant l’arrivée de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » à Paris. Les tentatives de coordination expérimentées depuis plusieurs années par le réseau Rock against police, se multiplient à l’échelle nationale autour des luttes sur le logement, et à̀ travers les forums-justice. Partout, elles s’accompagnent de la création de leurs propres outils de communication (qu’il s’agisse de journaux papiers, de films vidéo ou d’émissions de radio).
En 1983, la dynamique de la Marche offre une caisse de résonance inédite à ces luttes concrètes et déjà anciennes, mais devient également l’enjeu de stratégies politiciennes qui connaîtront leur apogée avec la création de SOS racisme un an plus tard. La question de l’organisation et de l’autonomie de ces luttes se pose alors avec urgence.
Avec : Rabha Attaf, Mogniss, Mounsi, Samir, Nordine Iznasni et Bernard.
Musiques : Babylon Fighters, Ausweiss, Radical Dance Faction, Gom Jabbar et Puppa Leslie.
Illustration : Marche pour l’égalité et contre le racisme, Paris, 1983
Plus d’infos sur le site dédié : https://rapdocsonores.org/