0 : Présentation
1 : S’affirmer tel qu’on est et pas tel qu’on devrait être
2 : Se rencontrer et se coordonner
3 : Police hors de nos quartiers ! S’organiser contre les crimes racistes et sécuritaires
4 : Les bandes sons de la révolte
5 : « On est pas là pour gérer la misère ! » – S’inscrire et lutter dans un territoire
6 : On a pas fini de marcher
« C’était avant tout l’idée de prendre la parole, c’était pas de la donner. Nous, on n’avait pas les moyens de donner la parole, on se donnait les moyens de la prendre. Et une parole collective qui se fait par tâtons… On se cherche aussi, et on se construit beaucoup, peut-être à la différence d’aujourd’hui, dans le collectif. » Samir
Entre 1980 et 1983, l’expression Rock Against Police donne son nom à une série de concerts organisés au beau milieu des cités. Le réseau à l’initiative de ces concerts s’est constitué à travers des rencontres faites autour de la troupe de théâtre Week-end à Nanterre, des coordinations de luttes lycéennes, du journal de l’immigration Sans Frontière, des radios libres, des mobilisations contre les expulsions de jeunes immigrés et contre les crimes racistes et sécuritaires. Autant de réalités qui disent le bouillonnement « politico-culturel » qui caractérise alors la jeunesse métropolitaine et la banlieue. Les concerts Rock against police en seront l’une des expressions importantes : la tentative par des « jeunes immigrés et prolétaires » de se réapproprier leur « territoire social » quotidien et de se doter d’une « histoire politique propre ».
Avec : Mogniss, Samir, Rabha Attaf et Bernard.
Musiques : Origines Contrôlées, Ecoute maman, David Batiste and the Gladiators, Les Flambeurs, Carte de séjour, Lounis Lounes, Charles Wright.
Illustration : Dessin de Last Siou
Plus d’infos sur le site dédié : https://rapdocsonores.org/