"En raison de la journée de lutte contre les violences faites au TDS et du vote de la loi Avia au sénat le lendemain de l’AG du 16 décembre, aucun-e membre de la commission n’a pu être présent-e aujourd’hui [AG des Précaires-Déters du 13], aussi remercions-nous les camarades allié-es de Précaires-déters 13 de porter nos revendications pour nous.
En tant que travailleur-ses du sexe, notre première revendication est la reconnaissance du fait que « sex work is work », c’est à dire que nous voulons être considéré-es comme des travailleur-ses, acquérir des droits sociaux : bénéficier d’un régime de retraite et de chômage adaptés, d’une protection sociale, puisque nous sommes assujetti-es à l’impôt, ainsi que d’une intermittence spécifique aux acteur-ices porno, celle existant n’étant pas adaptée.
Nous souhaitons l’abrogation de la loi de 2016 de pénalisation des clients, qui rend illicite le fait d’acheter nos services – il est autorisé de vendre des services sexuels, mais non d’en acheter ce qui précarise énormément les TDS et nous met en danger -, ainsi que l’abandon de la loi Avia, présentée demain au sénat et qui aurait de graves conséquences sur le fait de pouvoir communiquer sur nos prestations de façon autonome".
A été jointe une tribune ici->https://www.liberation.fr/…/travailleuses-du-sexe-sur-inter….
Notre soutien à la lutte portée par les TDS (travailleuses et travailleurs du sexe) reste plein et entier.