« Sex work is work » : revendications des travailleurses du sexe

Hier à la 2 ème AG des précaires déter.e.s 13, ont été rapportées ces revendications des travailleuses et travailleurs du sexe présent.e.s à la première Assemblée (le lundi 9 décembre). Nous les partageons ici....

"En raison de la journée de lutte contre les violences faites au TDS et du vote de la loi Avia au sénat le lendemain de l’AG du 16 décembre, aucun-e membre de la commission n’a pu être présent-e aujourd’hui [AG des Précaires-Déters du 13], aussi remercions-nous les camarades allié-es de Précaires-déters 13 de porter nos revendications pour nous.

En tant que travailleur-ses du sexe, notre première revendication est la reconnaissance du fait que « sex work is work », c’est à dire que nous voulons être considéré-es comme des travailleur-ses, acquérir des droits sociaux : bénéficier d’un régime de retraite et de chômage adaptés, d’une protection sociale, puisque nous sommes assujetti-es à l’impôt, ainsi que d’une intermittence spécifique aux acteur-ices porno, celle existant n’étant pas adaptée.

Nous souhaitons l’abrogation de la loi de 2016 de pénalisation des clients, qui rend illicite le fait d’acheter nos services – il est autorisé de vendre des services sexuels, mais non d’en acheter ce qui précarise énormément les TDS et nous met en danger -, ainsi que l’abandon de la loi Avia, présentée demain au sénat et qui aurait de graves conséquences sur le fait de pouvoir communiquer sur nos prestations de façon autonome".

A été jointe une tribune ici->https://www.liberation.fr/…/travailleuses-du-sexe-sur-inter….
Notre soutien à la lutte portée par les TDS (travailleuses et travailleurs du sexe) reste plein et entier.

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