Agenda
AL BEYT débarque à Marseille 🌊🌊🌊
On vous attend le Samedi 1er Juillet à la Dar !!! @la_dar_csa
Dès 17H00
✨Exposition de Aude Nasr
@ahlan.my.darlings
✨Repas pour l’Aid El-KEBIR أكلات العيد par Al Beyt
✨Discussion autour de la Syrie avec Mohamed-Nour Hayed
@mohamednourhayed
✨Live de rap de folie :
Dirlo @dirlo_ws
@drastiquesmesures
Dz Kaina PUSSYKOPAT @dz_kaina
&
DILOME @_dilome_
✨DJ set incroyables :
Hicham @hichamonyou
&
Aida Slndr@cyber_habibi
Mystique
@3600bpm
Vanda Forte
@vanda.forte
Prix libre
Merci aux artistes venuxs bénévolement soutenir le projet d’Al Beyt 🌙
127, rue d’Aubagne Marseille
Ces dernières semaines aux Baumettes, plusieurs prisonnier.es ont entrepris une grève de la faim. Parmi elles, trois ont également fait une grève de la soif. Retrouvons-nous pour s’organiser en solidarité avec elles.eux !
1A rue Espérandieu
Réunion d’organisation de soutien aux luttes des prisonnier.es du CRA & des baumettes,
rdv au snack (rue Espérandieu)
La Coordination des Actions Anti-Gentrification invite à une soirée du début de l’été, avec le lancement du Grand Jeu de l’été et le Verni-pas-sage de « L’écho du Tiéquar » journal parodique.
59 rue Thiers 13001 Marseille
Soirée de soutien à la commission internationale des UEEH ce samedi à la Dar
127 rue d’Aubagne
13006 Marseille
Les 5 et 20 juin derniers lors d’une opération coordonnée de plusieurs services de police et de Gendarmerie, 34 personnes ont été placées en garde à vue pour différents prétextes : les unes dans le cadre d’une instruction sur le désarmement de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air le 10 décembre 2022 ; les autres dans celui d’une procédure lancée suite à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline contre les méga-bassines. Ces deux vagues ont eu lieu juste avant la dissolution des Soulèvements de la Terre par décret le 21 juin. Elles prennent le relais d’une répression par les armes – on se souvient encore des 4000 grenades lancées par les forces de l’ordre à Sainte-Soline – et d’une communication criminalisante – Darmanin avait accusé d’éco-terrorisme les participant.es à la première manifestation de Sainte-Soline, en octobre dernier. L’ensemble dessine une stratégie globale d’étouffement des mouvements écologistes conséquents de notre époque.
Le 11 juillet prochain, deux personnes sont convoquées devant une juge d’instruction à Aix-en-Provence dans l’affaire « Lafarge ». La justice semble plus pressée de trouver coûte que coûte des personnes à condamner pour l’exemple que de poursuivre les gendarmes et la préfecture ayant une nouvelle fois pris le risque de tuer des manifestant-es à Sainte-Soline. La collusion entre des leviers répressifs déclenchés par le parquet (Sainte-Soline), le gouvernement (dissolution) et une juge d’instruction (Lafarge) interrogent sur une association de malfaiteurs chaque jour un peu plus manifeste : celle que constitue ce gouvernement avec certaines des industries les plus toxiques du pays.
Lafarge fait partie de ces dernières. Pollutions de l’eau et de l’air par ses centrales à béton en région parisienne qui atteignent les enfants et écoles environnantes ; extension de ses carrières en Loire Atlantique ou en Mayenne détruisant toute forme de biodiversité et asséchant les sols ; scandales de pollution dramatiques de la fameuse usine de La Malle à Bouc-Bel-Air. Cette dernière fait d’ailleurs partie des 50 sites les plus polluants de France. Depuis 2018, l’usine bénéficiait d’une dérogation préfectorale qui lui permettait de dépasser les normes en matière d’oxydes de soufre (SO2) fixées par l’Union Européenne. Face à elle, l’association de riverain.es Bouc-Bel-Air Environnement se bat depuis plusieurs années pour de meilleures conditions de vie. Cerise sur le désastre : Lafarge a été reconnu coupable de financement de l’organisation Daesh en Syrie, en connivence avec l’État français. Bref, elle est bien la mieux placée pour répondre exactement à la définition qu’on pourrait donner au terme d’éco-terrorisme.
Le seul procès qu’il y aurait lieu de convoquer dans cette affaire, ce serait celui de Lafarge et de la complicité du gouvernement français avec ceux qui, à l’heure de l’urgence climatique, compromettent les conditions mêmes de la vie sur terre à la seule fin de maintenir leurs profits. Le secrétaire général de l’ONU a récemment déclaré que la réponse des gouvernements du monde au dérèglement climatique était pitoyable. L’attitude du gouvernement Macron à l’encontre du mouvement écologiste l’est tout autant. Il devra rendre compte un jour de ses responsabilités dans la perpétuation du ravage environnemental face aux jeunes générations dont l’avenir est gravement compromis et qui ne se laissent plus précipiter au fond du gouffre sans résister.
Nous dénonçons fermement l’arsenal qui a été déployé ces dernières semaines et mois à l’encontre du mouvement écologiste. Dans cette affaire, l’implication, selon les endroits, de la Sous Direction Anti-terroriste aux côtés parfois de la BRI (Brigade Antigang) et de la Gendarmerie montre ce à quoi ce gouvernement est prêt pour tenter d’étouffer un soulèvement, pourtant absolument vital, pour la défense des terres et de l’eau. Gardes-à-vue jusqu’à 96 h, mise en joue des interpellé.es avec des armes à feu, interventions coordonnées sur tout le territoire, les moyens déployés font écho pratiquement et symboliquement à ceux habituellement réservés au banditisme, à l’antiterrorisme. Ils font aussi écho, on l’a bien vu ces derniers jours, aux pratiques coloniales des forces de maintien de l’ordre dans les quartiers populaires. Ces ’correspondances’ viennent rappeler à chacun.e que les moyens répressifs d’exception finissent toujours par être banalisés après avoir été testés sur des populations ou des groupes stigmatisés socialement, racialement ou politiquement.
RDV MARDI 11 JUILLET à 13h30 devant le tribunal Judiciaire d’Aix-en-Provence, 40 bd Carnot.
Nous appelons donc à poursuivre l’élan de solidarité et de soutien pour nos deux camarades et envers toutes les personnes réprimées et injustement condamnées. RDV le mardi 11 juillet à 13h30 devant le tribunal d’Aix en Provence.
Le comité de soutien aux mis.es en cause dans l’affaire Lafarge et les ami.es des soulèvements de la Terre PACA.
Contact : amiessltpaca@riseup.net
40 bd Carnot, 13100, Aix-en-Provence
Concert de soutien aux caisse antirep des 2 côtés des Alpes !
René Binamé (punk) et Les Chevals hongrois (rap)
Le 14 juillet 2023, rendez-vous à 18h00
au kiosque à Crest
En soutien aux victimes de la police, à leurs proches ;
Aux victimes du racisme
et à toutes celles et ceux qui s’en révoltent
Nous ne fêterons ni la république, ni la nation, ni aucune autre victoire.
Nous sommes en deuil !
Nous n’oublions pas tous les meurtres commis par la police. Dernièrement celui de Nahel (17 ans), tué le 26 juin 2023, à Nanterre.
Nous n’oublions pas Mozamba Diarra (28 ans) tué par la police, le 4 juin à Sarcelles.
Nous n’oubions pas Alhoussein Camara (19 ans), à Angoulême le 14 juin 2023.
Nous n’oublions pas tous les autres !
Nous n’oublions pas non plus les 3734 interpelléEs depuis le 26 juin et les mesures répressives à l’égard des révoltéEs.
Nous sommes en deuil d’un Etat colonial et raciste qui tue les jeunes noirs et arabes en toute impunité.
Nous soutenons entièrement les révoltes qui viennent des quartiers populaires partout en France depuis le 26 juin dernier.
Nous soutenons les proches et les familles endeuillées !
Aujourd’hui, il n’y a rien à fêter.
Macron marque le 14 juillet 2023, comme la fin des 100 jours d’apaisement suite au passage en force de sa loi "retraite" !
Nous, on constate l’amertume face au traitement médiatique de la colère.
Nous refusons de laisser la place aux discours haineux, racistes et xénophobes. Nous refusons de laisser la place aux fachos qui se cotisent pour un état policier et assassin !
Nous refusons la récupération politique ; de quelques formes que ce soit pour instrumentaliser les révoltes et luttes des quartiers populaires depuis des décennies.
En 2005, la mort de Zyed Bena et Bouna Traoré avaient provoqué un soulèvement des Quartiers Populaires. Très réprimé aussi à l’époque. Que s’est-il passé depuis ? Qu’est-ce qui a changé ? Rien !
Soyons nombreux et nombreuses ! La repression peut ,elle aussi, être au rendez vous, prenez soin de vous.
Ni oublis. Ni Pardons. Pas de justice ! Pas de Paix !
Au kiosque de Crest
quai des marronniers
Le 19 juillet marque les onze ans de la révolution du Rojava. Elle est devenue une lueur d’espoir pour les forces révolutionnaires du monde entier.
À cet occasion le Mouvement des Femmes kurdes de Marseille ainsi que le Mouvement des jeunes révolutionnaires organisent une soirée pour s’informer sur la situation au Kurdistan/Rojava et fêter la révolution !
Au programme :
- prises de parole : des conséquences du traité de Lausanne, à la situation d’Abdullah Ocalan jusqu’à la révolution du Rojava et la mise en place du confédéralisme démocratique
- Concert
- exposition
- stand Liberté pour Ocalan et sur la révolution du Rojava
- repas
Rendez-vous mercredi 19 juillet à 18h00 à la plaine (place Jean-Jaurès)
Place Jean Jaurès, 13006 Marseille
RDV 18h à la plaine,
prises de parole : des conséquences du traité de Lausanne, à la situation d’Abdullah Ocalan jusqu’à la révolution du Rojava et la mise en place du confédéralisme démocratique
musique
exposition le Rojava : histoire d’une révolution
stand Liberté pour Ocalan et sur la révolution du Rojava
repas
DEPART COLLECTIF (BUS) DE MARSEILLE LE VENDREDI 21 JUILLET À 23H DE L’ASSOCIATION KURDE (RETOUR DANS LA NUIT DU 22/23 JUILLET)
100 ans de division coloniale du Kurdistan – 50 ans de lutte pour la libération
Appel internationaliste à une grande mobilisation à Lausanne le 22 juillet.
Place de la navigation, Lausanne, Switzerland / Heure de rassemblement : 11h30 Départ : 13.00
Il y a 100 ans, le 24 juillet 1923, une conférence internationale des États impérialistes s’est tenue à Lausanne à la suite des guerres de partage qui s’étaient poursuivies au Moyen-Orient. Lors de cette conférence, le Kurdistan a été divisé entre quatre États-nations par le traité dit de Lausanne. La politique systématique de négation, d’assimilation et de génocide culturel à l’encontre du peuple kurde a alors commencé, et le Kurdistan a été transformé en colonie internationale.
Après la signature du traité de Lausanne, une sinistre période s’ouvre au Kurdistan. De 1925 à 1938, des centaines de milliers de Kurdes sont massacré-es et expulsé-es au Kurdistan du Nord, et une politique de famine, de torture, de déni et d’assimilation est menée au Kurdistan. Au Kurdistan du Sud, le traité de Lausanne a été suivi dans les années 1980 par le génocide d’Anfal, qui a fait plus de cent mille morts. À Halabja, l’équivalent kurde de Guernica, l’armée de l’air irakienne a perpétré une attaque au gaz toxique allemand qui a fait au moins 5 000 morts. Au moins 7 000 personnes ont été blessées, dont certaines souffrent encore aujourd’hui de séquelles permanentes. Au Kurdistan oriental, le régime brutal et soutenu par l’Occident du Shah de Perse et, dans les années 1980, les nouveaux dirigeants islamistes ont perpétré de nombreux massacres de figures de proue de la lutte de libération kurde et des révolutionnaires de Şîno, Mahabad et Sine. Le régime nationaliste du Baath en Syrie a également tenté d’éradiquer la présence kurde dans le nord du pays, a expatrié des centaines de milliers de Kurdes dans le Kurdistan de l’ouest et a poursuivi une politique systématique d’arabisation des zones de peuplement kurdes.
Les conséquences du traité de Lausanne sont encore douloureusement ressenties par le peuple du Kurdistan a l’heure actuelle. Les barbelés et les champs de mines qui séparent toujours les quatre parties du Kurdistan 100 ans plus tard et les chambres de torture après la signature du traité ne sont que les plus évidents à mentionner. Aujourd’hui encore, des familles restent et sont à nouveau séparées par des clôtures et des murs, des Kurdes sont assassiné-es en tentant de franchir les frontières et des villes entières sont déchirées en deux par des frontières arbitrairement tracées. Le traité de Lausanne est un poignard dans le cœur du Kurdistan et constitue la base de la politique de négation et de génocide qui dure depuis 100 ans et qui trouve sa continuation aujourd’hui dans les attaques meurtrières du fascisme turc contre les zones libérées du Rojava, du Şengal, du Mexmûr et des montagnes libres du Kurdistan. Le fait que, jusqu’à aujourd’hui, le peuple kurde n’ait pas de statut politique reconnu, que la lutte pour les droits les plus élémentaires soit accusée de terrorisme avec des revendications en partie insensées, que les combattants kurdes puissent être massacrés avec des armes chimiques sans que personne n’élève la voix, et que le représentant politique de tout un peuple, Abdullah Öcalan, continue d’être emprisonné dans un isolement total contre toute loi – tout cela ne serait pas possible sans le traité de Lausanne.Les conséquences du traité de Lausanne sont encore douloureusement ressenties par le peuple du Kurdistan à l’heure actuelle. Les barbelés et les champs de mines qui séparent toujours les quatre parties du Kurdistan 100 ans plus tard et les chambres de torture après la signature du traité ne sont que les plus évidents à mentionner. Aujourd’hui encore, des familles restent et sont à nouveau séparées par des clôtures et des murs, des Kurdes sont assassiné-es en tentant de franchir les frontières et des villes entières sont déchirées en deux par des frontières arbitrairement tracées. Le traité de Lausanne est un poignard dans le cœur du Kurdistan et constitue la base de la politique de négation et de génocide qui dure depuis 100 ans et qui trouve sa continuation aujourd’hui dans les attaques meurtrières du fascisme turc contre les zones libérées du Rojava, du Şengal, du Mexmûr et des montagnes libres du Kurdistan. Le fait que, jusqu’à aujourd’hui, le peuple kurde n’ait pas de statut politique reconnu, que la lutte pour les droits les plus élémentaires soit accusée de terrorisme avec des revendications en partie insensées, que les combattants kurdes puissent être massacrés avec des armes chimiques sans que personne n’élève la voix, et que le représentant politique de tout un peuple, Abdullah Öcalan, continue d’être emprisonné dans un isolement total contre toute loi – tout cela ne serait pas possible sans le traité de Lausanne.
Cependant, au cours des 100 années qui se sont écoulées depuis le jour de sa signature, le peuple kurde a défendu son existence par une résistance inlassable contre des dizaines de régimes dictatoriaux. Grâce à sa lutte ininterrompue depuis 1978, le Mouvement pour la liberté du Kurdistan a porté la résistance de la région multiethnique du Kurdistan au plus haut niveau. Il a créé une irréductible culture de la résistance et, aujourd’hui, les idées de ce mouvement et de son maître à penser, Abdullah Öcalan, montrent non seulement aux peuples du Kurdistan et du Moyen-Orient, mais aussi aux peuples du monde entier, qu’un autre monde est possible. Au Kurdistan, cœur de la révolution du XXIe siècle, une nouvelle vague d’internationalisme se propage dans le monde entier.
Après 100 ans d’exploitation, de massacres et de résistance, les Kurdes se rendront cette année à Lausanne, en Suisse, pour faire savoir une fois pour toutes : “Même après 100 ans, le traité de Lausanne n’est pas accepté par les Kurdes”. Après 100 ans, il est temps de tirer un trait définitif et de mettre fin à l’ère de la domination et de l’occupation étrangères. Le traité de Lausanne est un traité qui a été dicté par-dessus la tête des peuples de la région et qui n’a aucune légitimité.
En tant qu’amis des Kurdes, nous nous tiendrons à leurs côtés dans les rues de Lausanne. Nos luttes sont similaires. C’est pourquoi, en tant qu’Initiative pour la défense du Kurdistan, nous appelons à une participation internationaliste à la manifestation historique de Lausanne le 22 juillet 2023. Nous invitons toutes nos structures de solidarité et nos ami-es internationalistes à rejoindre le grand bloc internationaliste.
L’initiative Defend Kurdistan
Lieux : Place de la navigation, Lausanne, Switzerland
Heure de rassemblement : 11h30
Départ : 13.00
33 boulevard burel, 13014 Marseille