Au soulèvement populaire syrien de 2011, dans la foulée des révolutions arabes, les espoirs de renverser le dictateur sont permis. Les expériences démocratiques alternatives se développent dans les zones libérées, donnant à voir l’audace et la créativité d’une société civile syrienne en lutte pour son émancipation.
4 années de répression plus tard, acculés à une militarisation inégale par Assad, débordés par des milices locales ou étrangères hégémoniques, trompés par les jeux internationaux, les activistes rescapés sont abandonnés à leur sort (y compris par les courants anti-autoritaires arabes et occidentaux qui auraient dû les soutenir). Ils sont plus que jamais persécutés, parfois hors des frontières syriennes, à l’image de Naji Jerf, journaliste assassiné en Turquie. Le sanglant dictateur est quant à lui réhabilité dans le sérail des négociations internationales sur la « crise syrienne ».
L’équipe du Bal Perdu propose de rendre justice et visibilité aux véritables acteurs de cette révolution populaire et de revenir sur ses origines et évolutions tragiques.
Rendez-vous Jeudi 7 janvier à 19h30
Au Bal Perdu
17 cours Julien, Marseille
Quelques articles parus dans le dossier Syrie de CQFD (n°136) :
"Nous voulons un pays en couleurs " de Charlotte Rouault
"Réfugiées syriennes à Istanbul" de Mickael Correia
Le dossier complet est à déguster sur place !

Graffiti : "Pour la libération des êtres humains"