Tous.tes devant le CRA pour exiger la libération des retenus !

Le 22 novembre, nous nous rassemblerons devant le Centre de Rétention du Canet afin d’exiger la fin des rafles, la libération immédiate des personnes enfermées et exprimer notre soutien déterminé aux retenus.

Appel a rassemblement pour la libération des retenus du centre de rétention de Marseille

Le 22 novembre, nous nous rassemblerons devant le Centre de Rétention du Canet afin d’exiger la fin des rafles, la libération immédiate des personnes enfermées et exprimer notre soutien déterminé aux retenus.

Le 22 novembre se veut la première date d’une campagne de mobilisation anti CRA.
Chaque année en France, environ 50 000 personnes sont enfermées dans les Centres de Rétention Administrative (CRA).

D’après l’État, "le centre de rétention administrative n’est pas une prison car la privation de liberté ne relève pas d’une décision judiciaire mais d’une décision administrative. La privation de liberté n’a pas un caractère coercitif. Il faut donc parler de rétention et non de détention ou d’emprisonnement."
D’après les centaines de témoignages de l’intérieur, communiqués, rapports d’associations et enquêtes médiatiques : ce sont des prisons pour sans papiers. On le sait. Ce sont des lieux de privations de liberté, de violences policières, des lieux où menaces et humiliations sont quotidiennes, d’alimentation exécrable, de mauvaise hygiène, des lieux où les mesures sanitaires anti covid-19 ne sont pas appliquées, des soins refusés, des lieux mal ou pas chauffés l’hiver, des lieux d’isolement.
Cette hypocrisie est insupportable. Ces enfermements sont insupportables.

Et ils le sont encore plus depuis le début de la crise sanitaire. Beaucoup de retenue.s sont enfermé.e.s jusqu’à 90 jours, le maximum légal, alors que leur expulsion est rendue impossible par la fermeture des frontières. Parfois, l’État les expulse de force, illégalement.
Alors, le 22 novembre, nous serons là !

Rendez-vous à 15H devant le CRA du Canet pour faire résonner le son des révoltes et des grèves de la faim qui ont émergé depuis le début de la crise sanitaire. Pour montrer notre soutien aux enfermés, notre détermination à être solidaires, jusqu’au bout.

Pour faire résonner le son des pas des marcheur.se.s qui ont traversé la France, pendant un mois, pour revendiquer haut et fort leur régularisation inconditionnelle, un logement pour tou.te.s et la fermeture des Centres de Rétention.
Mais nous n’arrêterons pas là.

Le 22 novembre sera la première pierre que nous enlèverons, puis nous continuerons, devant les CRA et ailleurs, devant les lieux de pouvoir et d’exécution de l’enfermement.
Nous nous battrons jusqu’à obtenir justice aux côtés des personnes sans papiers, enfermé.e.s, colonisé.e.s et exploité.e.s, de tou.te.s celles et ceux en lutte pour leur liberté.

A bas les CRA !
Force aux grévistes de la faim des prisons pour sans papiers !
Rendez-vous le 22 novembre a 15h au 15 boulevard des peintures (métro Bougainville)

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