Un nouveau néo-nazi recruté par le RN ?

Focus sur Raphael Ayma / Ferron, nouvel attaché parlementaire du député RN Philippe Schrek et militant à Tenesoun.

Raphael Ferron, porte parole du groupe néo-fasciste Tenesoun provence (issu du Bastion social dissout en 2019), passé par le syndicat d’extrême droite la Cocarde étudiante et au Rassemblement National pour la jeunesse, est maintenant recruté comme assistant parlementaire par le Rassemblement National.

Bien que nous n’ayons plus à prouver les liens du RN (qui a malgré ça récolté des millions de voix aux dernières législatives), avec des groupuscules néonazis et violents, permettons nous de rappeler quelques faits sur leur nouvelle recrue.

C’est un proche du “Cercle des amis de Léon Degrelle” (dont il était en 2023 l’invité d’honneur), fasciste belge admirateur d’Hitler, ayant combattu aux côtés des nazis sur le front de l’Est.

C’est également un habitué, aux côtés de son groupe Tenesoun, de la manifestation parisienne du 9 mai, rencart annuel des groupes d’extrême droite et néonazis de toute la France et à l’international.

Et c’est qu’une petite partie de son CV...


Malgré les discours du RN sur leur prétendue rupture de lien avec l’extrême droite radicale, le cas de Raphaël Ferron n’est pas isolé comme l’indique cet article de Street Press [1], ou les nombreux articles de presse sur la “GUD connexion”.

Ce qui peut nous intéresser dans le cas de Raphaël Ferron, c’est qu’il suit à la lettre une stratégie pensée par la Nouvelle Droite : récupérer des thèmes (par exemple l’écologie) et des pratiques (manifestations, banderoles...) qui sont traditionnellement associés à la gauche. Le but, se distancer de l’image de l’extrême-droite classique, ringarde, inaccessible et trop tapageuse, pour incarner un fascisme “nouvelle génération”, plus séduisant pour la jeunesse.

Les partis comme le RN et les groupuscules comme Tenesoun se différencient officiellement par leurs pratiques, mais sont issus des mêmes traditions politiques et ont des objectifs et une stratégie commune, ce qui explique que des néo-fascistes se retrouvent assistants parlementaires du parti.


L’extrême droite institutionnelle et groupusculaire sont deux faces d’une même pièce, qui évoluent ensemble et ont besoin l’une de l’autre, c’est pourquoi nous devons les combattre avec la même détermination !


Sources :

https://www.liberation.fr/politique...

https://www.humanite.fr/politique/e...

Notes :

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