Durant le confinement, quelques pistes cyclables ont été installées dans Marseille, sous la houlette de la Métropole, faisant partie d’un ensemble au coût faramineux de 600 000 € les 9 kms.
Sur l’avenue du Prado la piste cyclable a été posée en une semaine... Pour être désinstallée au bout de huit jours seulement ! En tout, les travaux d’installation et de désinstallation auront coûté la modique somme de 50 000 €.
50 000 euros, une somme qui permettrait sans doute la prise en charge de la quarantaine de mineurs étrangers isolés des Bouches-du-Rhône, qui restent à la rue malgré la reconnaissance de leur minorité par l’Etat. Rappelons que cette semaine, le département de Martine Vassale a encore une fois été condamné pour la non-prise en charge de mineurs étrangers isolés. Une condamnation qui s’ajoute à une liste déjà longue. Le département préfère manifestement cumuler depuis 2017 des astreintes de 200 euros par jours pour non-placement des mineurs, ou construire des pistes cyclable à usage unique et nous offrir des fleurs, plutôt que de prendre de vraies mesures pour s’acquitter de ses obligations.
Dépenser ou détourner l’argent public du département ou de la métropole pour des projets inutiles, Martine Vassal sait y faire et ne manque pas une occasion de nous le rappeler. Formée par Gaudin, elle a d’ailleurs été à la bonne école en matière de détournement de fond ! La piste cyclable à usage unique, une nouvelle manière de dépenser l’argent des caisses du département avant de refaire des dossiers de demande de subventions ?