Les grèves sont des espaces vivants, des espaces où la dynamique du capitalisme est suspendue et où l’on apprend (enfin) à vivre. Ces moments de joie et de solidarité doivent être partagés tout comme les informations qui font vivre la grève et qui créent un rapport de force.
Les informations qui font la grève :
La grève est ponctuée de moments forts où l’on se retrouve. Assemblées générales, assemblées interpro, débrayages, cortèges… N’hésitez pas à envoyer les informations en publiant directement sur le site. C’est de loin la méthode la plus rapide. Vous pouvez également nous joindre par mail (marseille-infos-autonomes[à]riseup.net). Laissez un moyen de contact afin que l’information puisse être traitée le plus vite possible.
Tutoriels MIA
On le sait, l’outil de publication de MIA n’est malheureusement pas des plus facile. Alors, pour que ça ne soit pas (trop) un obstacle à vos envies d’écrire de super articles, voici une série de tutoriels sur (...)
Les informations sur les taux de grévistes, sur la nature de la grève :
L’un des enjeux du 5 va être de savoir si la grève sera reconductible. Il est donc important de faire remonter les secteurs qui seront en reconductible. Il y a une nécessité à remonter ces informations dans le cadre du suivi de cette grève.
L’autre enjeu sera évidemment de connaître les taux de grévistes. Le gouvernement n’aura de cesse que de raconter qu’il s’agit d’une petite grève sans rapport de force, ne concernant que les cheminots et les « privilégiés » des régimes spéciaux. Il est donc important de publiciser le fait que oui, d’autres secteurs sont largement mobilisés. Y compris du privé.
Enfin, il est important de communiquer sur d’éventuelles pressions patronales, lock-out, utilisation de « jaunes ». [1]
Raconter la grève, faire des comptes-rendus, donner de la vie
Souvent quand on vit un moment riche, enthousiasmant, nous avons l’impression qu’il s’agit d’une norme. Quelque chose qui arrive souvent. Pire, parfois on a l’impression qu’il s’agit d’un simple ressenti individuel, qui n’est pas légitime. Or, la plupart du temps, nos ressentis sont collectifs, et les exposer brise l’individualisme et le chacun pour ça. Nos luttes sont collectives et nos ressentis aussi.
Racontez donc vos manifs, vos actions, l’ambiance des assemblées générales auxquelles vous participez. Racontez-nous la répression, partagez-nous vos espoirs, vos rancœurs, vos analyses. Tout ce qui sort du mouvement est intéressant.
Parce que nous ne sommes pas seul.es et parce que nos expériences méritent d’être racontées, venez publier sur MIA.