Le 18 mai - Du bruit pour les prisonnierEs

IsoléEs mais pas oubliéEs ! Le 18 Mai, 2 mois après l’interdiction des parloirs, montrons aux personnes privées de liberté que même si elles sont isolé·e·s, on ne les oublie pas.

Banderoles, pancartes, convois de voitures ou de vélos, tapage de casseroles, rassemblements par grappes de 10 (ou plus), du bruit dans la rue, en bas de chez nous, à nos fenêtres à 20h18 !!
Toute initiative est bienvenue.

Fais des photos ou vidéos et poste le résultat sur Facebook :
dubruitpourlesprisonnierEs
ou envoie-le à l’adresse mail :
dubruitpourlesprisonnierEs@riseup.net

Pour montrer qu’on n’oublie pas les prisonniers et prisonnières dans les prisons, les CRA (Centres de Rétention Administrative) et autres lieux de privation de liberté en fRance et ailleurs.
Pour leur montrer notre solidarité face à la pandémie où leurs conditions de vie sont durcies et alors qu’aucune mesure sérieuse n’est prise pour endiguer la propagation du virus.
Isolées mais pas oubliées ! RDV le 18 mai
ConfinéEs ou pas, notre solidarité ne disparait pas !

A Marseille :

Du bruit pour montrer que confiné.e.s ou pas, on n’oublie pas toutes les personnes enfermées dans les prisons, les CRA et autres lieux de privation des libertés en fRance et ailleurs.

à 14h au Vieux Port : SURPRISE !

à la Plaine dès 18h :
atelier banderoles, pancartes, auberge espagnoleRetour ligne automatique
( ramène ta peinture, bombe, tissus, cartons, marqueur et de quoi grignoter si tu en as envie).

partout 20h18 : du bruit pour les prisonnierEs !
( n’oublie pas ta casserole, ton instrument de musique, prépare ta voix, bref tout ce que tu estimes necessaire pour faire du bruit... )

fb : https://www.facebook.com/events/1512388195600255/
P.-S. On attend toujours tes photos, vidéos de toi masqué, de ton chat ou des banderoles que t’as accroché, ou autre événements que tu organises pour les diffuser sur les réseaux et donc aux prisonnierEs.

Au cas ou vous êtes passéEs à coté, on vous met plus bas le premier appel datant du 18 Avril :

L’annulation des parloirs les prive du peu de contact humain avec l’extérieur qui était encore possible mais aussi d’un certain accès à la nourriture, aux vêtements et autres denrées nécessaires pour continuer à survivre en étant enfermé·e. L’annulation d’une partie des promenades force à rester dans une cellule 23h sur 24h... Le confinement aggrave plus encore les conditions de vie déjà inhumaines dans les prisons et centres de rétention. Il faut ajouter à tout ça la surpopulation impliquant une promiscuité dans et hors des cellules empêchant tout geste barrière et évidemment l’absence de protections (gants, masques) des employé·es et des prisonnièr·e·s.
Pour rappel, minimum 2 à 3 personnes partagent souvent des cellules de 9m2, le risque de contagion est donc mortellement décuplé, surtout pour des personnes fragilisées par des conditions sanitaires difficiles. Pour ces raisons et bien d’autres, partout en fRance et dans le monde, en Italie, en Iran, au Chili, en Colombie les prisonnièr·e·s se révoltent, manifestent, parfois s’évadent.
C’est pourquoi, le 18 à 18h, un mois après l’arrêt des parloirs et la privation des visites… Retrouvons-nous à nos fenêtres, nos balcons, avec une cuillère, une casserole, du son, une trompette, un triangle, une banderole, une pancarte... nos voix pour crier, chanter, faire du bruit et montrer notre détermination et notre solidarité.
Du bruit en live, du bruit sur les réseaux sociaux. Prends-toi (ou ton chat) en photo ou vidéo anonymisée / masquée avec une pancarte #dubruitpourlesprisonnierEs, ou ta banderole et poste le résultat sur Facebook : dubruitpourlesprisonnierEs ou envoie-le à l’adresse mail suivante :
dubruitpourlesprisonnierEs@riseup.net


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