Et il vient de publier un livre traitant du cas marseillais : Clientélisme urbains - gouvernements et hégémonie politique à Marseille. Partant de l’idée que "gouverner, c’est donner à certains, pas à d’autres", Cesare Mattina y expose que le "clientélisme urbain a essentiellement profité aux classes moyennes et petites/moyennes en ascension sociale". Ce sont elles qui bénéficient (entre autres) des attributions d’emploi public, de logement social, de permis de construire ou de place en crèche - pour les classes populaires, macache. Il en cause ce soir, on l’écoute puis on en parle.
A qui profite le clientélisme ?
Il est sociologue, il travaille sur le gouvernement des villes, sur leur administration par les élites. Discussion avec Cesare Mattina vendredi 9 décembre à 19h à Manifesten, 59, rue Thiers à Marseille.