En faisant "obstruction à son éloignement", Ahmed Ali s’est en effet exposé à des poursuites pénales, c’est pourquoi il avait été placé en garde à vue et comparaissait en comparution immédiate le jeudi 23 mars. Lui et son avocate ont demandé le report de procès : ils l’ont obtenu.

En attendant le jugement, cette liberté provisoire, échapper à quelques semaines de détention à la prison de Luynes, c’est déjà une victoire ! Hurriya !

On reste mobilisé pour l’audience du 27 avril pour laquelle il risque quand même une condamnation à la prison et à une interdiction du territoire français (la fameuse ITF qui empêche toute régularisation pendant une durée de 2 ans). S’il est condamné à de la prison, Ahmed, risque aussi risque d’être incarcéré à nouveau au centre de rétention à la levée d’écrou, pour être à nouveau soumis à des tentatives d’expulsion au Soudan.

Il est donc extrêmement important de continuer à se mobiliser autour de Ahmad, de faire connaître son histoire, d’être nombreux à le soutenir lors des audiences, dans ses démarches administratives (recours devant la Cour Nationale du Droit d’Asile, devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme).

Sa libération sous surveillance hier est un début, un pas énorme, mais ça continue !

En attendant l’OQTF est toujours valide, mais suspendue le temps de ce jugement. Il s’agit maintenant pour lui de faire reconnaître son droit d’asile devant la Cour nationale du droit d’asile.

Et pour nous tous, de continuer à lutter contre toutes ces tentatives d’expulsions de la France vers le Soudan (ou ailleurs) qui s’inscrivent dans des politiques anti-migratoires européennes de plus en plus criminelles.

Pas un pas en arrière !

HURRIYA !