- Après Benalla, dans la série « les amis de ma police »... Gérard Collomb vous présente « les identitaires » ! Une milice néo-fasciste qui pourchasse les migrants et les militants à la frontière franco-italienne (Briançonnais).
- Complaisance ? Connivence ? Complicité ? Pour qui travaille cette bande organisée... en toute impunité ?
- Génération Identitaire | "Nous travaillons en bonne entente avec la police" affirme Damien Rieu ex-porte-parole de Génération Identitaire, sur RMC.
7 personnes solidaires des migrant.es sont convoquées le 8 novembre prochain devant le tribunal de Gap accusés de « passage de frontière en bande organisée ». Leur tort ? Avoir manifesté le 22 avril dernier à travers le col de Montgenèvre pour dénoncer les frontières et l’occupation du col de l’Échelle par la milice « Génération Identitaire ». Ils risquent 10 ans de prison.
Sur cette photo, on voit Gérard Collomb sourire dans une accolade avec Damien Rieu, un des organisateurs de l’opération d’extrême droite à la frontière alpine. Dans cet article de la Horde, on apprend qu’un des porte-paroles des identitaires présents ce jour-là est le fils d’un des meilleurs amis de Collomb. Que Logan Djian, chef du GUD-Bastion social, alors qu’il était recherché par la police et introuvable pour des faits d’ultra-violence, logeait paisiblement à 100m du domicile de Gérard Collomb à Lyon… Et que dire de Lyon, dont Gérard est maire, ville ô combien tolérante à la multiplication des locaux fascistes (Pavillon noir-Bastion social, Traboule-Identitaires, Action Française…) et aux débordements violents des néo-fascistes ?
Quatres personnes supplémentaires inculpées d’aide au passage à Briançon
Moins de deux semaines après la soi-disant abrogation du « délit de solidarité », l’État semble avoir à cœur de rappeler que la fraternité s’arrête aux frontières. Les « 3 de Briançon », inculpé.es pour aide à (...)
Depuis le 22 avril, les identitaires sont toujours présents dans le briançonnais, traquent et remettent à la police les migrant.es qu’ils interpellent, suivent et fichent les militant.es solidaires, et remettent ces informations à la police.
Pour le compte de qui travaille cette bande organisée qui s’octroie publiquement des missions et des pouvoirs sans limites, dans une usurpation des fonctions de personnes détentrices de l’autorité publique totalement passée sous silence et impunie ?
Benalla, à côté, c’est « presque » de la rigolade.
Gérard, tu nous expliques ? Tu connais pas ?
En revanche, le procureur de Gap, certainement sur ordre de la Chancellerie, a mis les moyens pour harceler nos ami.es : gardes à vue sur gardes à vue, résurrections d’affaires classées sans suite, montages bidons, etc. pour tenter de caractériser une bande organisée qui n’existe pas.
Cette affaire est tout simplement scandaleuse.
Relaxe pour les 7 de Briançon.