Cette réunion devait être l’occasion de trouver une solution satisfaisante pour le marché de la Plaine pour la durée des travaux. Alors que les forain.nes souhaitaient rester ensemble, et avaient plusieurs propositions allant dans ce sens, la Ville, par l’intermédiaire de sa responsable aux emplacements a refusé tout dialogue. Ne voulant pas entendre parler de décision collective, elle ne voulait évoquer que la dispersion des forain.nes de manière individuelle sur d’autres marchés. Une manière sans doute de tenter de briser l’esprit du marché de la Plaine, pour éviter son retour une fois la place gentrifiée.
Pour rappel, la gentrification de la Plaine vise entre autre à réduire les places du marché de 300 à 180. Pour la durée des travaux, 80 emplacements devaient être conservés, mais en août Lotta a signifié au marché que, finalement, personne ne pourrait rester, prétextant « l’insalubrité » et « l’insécurité ». La Ville souhaite la fin du marché pour la mi-septembre, afin de pouvoir commencer les travaux sur la place début octobre.
« il y avait forcément un moyen de nous garder unis ! Pourquoi pas nous installer sur Vieux-Port ? Pourquoi on n’y aurait pas droit, nous ? Pourquoi pas la rue de la République ou encore la Canebière ?" Et pourquoi pas, afin de rester dans le quartier, le boulevard Chave ? Les forains ont étudié l’éventualité sous toutes ses coutures "et c’était possible !" » (La Provence).
Pour prendre part à la lutte pour la sauvegarde non seulement du marché de la Plaine, mais de la place dans son ensemble, du quartier et de ses habitant.es, RDV à La Plaine on est là. Pour les dernières infos, consultez la Page Facebook de l’Assemblée de la Plaine.