Le 3 aout, quelques jours seulement après la découverte du corps de Steve noyé dans la Loire, alors que l’émotion à Nantes est à son comble, les autorités décident de réprimer avec une violence extrême la manifestation contre les violences policières. Le préfet envoie en première ligne la BAC et la Compagnie d’Intervention. Les deux unités qui ont justement donné l’assaut le soir de la fête de la musique, sur le quai de Loire, contre les fêtards. Provocation ultime, un manifestant est étranglé par un agent de la BAC. Il est hospitalisé, puis jeté en garde à vue ! Une photo choque sur les réseaux sociaux. En réponse, la police ment prétextant un « malaise » provoqué par les gaz. Il est désormais prouvé que ce manifestant a été étouffé délibérément. Nantes, laboratoire des politiques répressives, aurait pu connaitre un nouveau mort ce jour là. Jusqu’où iront les autorités ?
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