Comment l’Éducation nationale a participé à la répression du mouvement lycéen

Délations à la police, RG, pressions du rectorat, coupe des transports.... un compte rendu partiel de la répression dans les lycée à Toulouse. À Dijon, c’est une professeure auteure d’une tribune contre Macron sur le site d’information Dijoncter qui a été prise pour cible par le rectorat.

Alors que les lycéen.ne.s toulousain.ne.s sont largement mobilisé.e.s contre la réforme du bac et de Parcoursup, la police, Tisséo, mais aussi les établissements scolaires se sont rejoints pour contenir la contestation et pénaliser les grévistes. Cet article porte plus spécifiquement sur le rôle joué par le rectorat et des administrations dans la répression de ce mouvement.

Depuis le lundi 3 décembre, les lycéen.ne.s ont utilisé plusieurs moyens pour faire entendre leurs revendications : assemblées générales, blocages, manifestations. Dès la première semaine de manifestations, la police a instauré un haut niveau de répression : surveillance des lycées, gazage systématique en manifestation, arrestations… En parallèle, Tisséo a interrompu les transports chaque jour de manifestation, dans le but de couper l’accès des manifestant.e.s au centre ville.

Dans ce contexte de répression, quel a été le rôle du rectorat et de l’administration des lycées ? Fichage, lettres au parents, plaintes à la police, accueil des renseignements généraux, dénonciations, privations des services du lycée... Un aperçu des réactions dans les différents lycées :

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Où est la « liberté d’expression » dans « l’école de la confiance » ?

Une professeure du lycée Castel à Dijon a été convoquée au rectorat mardi 18 décembre. Il lui est reproché d’avoir publié sur ce site une tribune en réaction à la dernière allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

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