1606 : A Londres, exécution de Guy Fawkes, principal instigateur de la "Conspiration des poudres". Il est redevenu célèbre à travers "V pour Vendetta".
1869 : A Naples, la première section italienne de l’Internationale est créée sous l’impulsion de Bakounine, qui se baladait dans le coin et aimait bien la discrète île de Capri, dans la baie de Naples.
1919 : A Glasgow, d’énormes affrontements éclatent entre les 60.000 manifestants pour obtenir une baisse du temps de travail et les forces du gouvernement, alors que l’influence bolchevique est très forte à l’époque. 10.000 soldats et les chars d’assaut sont déployés dans la ville pour contrer le phénomène insurrectionnel, car la police était impuissante à contenir le débordement. On connait l’événement sous le nom de Bataille de George Square. Il s’agit du plus gros épisode émeutier et insurrectionnel de la ville depuis des siècles.
1968 : Au Vietnam, l’offensive du Têt se poursuit dans la nuit, avec notamment l’attaque de l’ambassade américaine à Saigon.
1976 : A Bogotà en Colombie, une bombe explose contre l’ambassade espagnole.
1977 : A Arrone, près de Terni en Italie, les Brigades Rouges attaquent une caserne de carabinieri.
1980 : - A Plogoff en Bretagne, à 4 heures du matin, une fusil de détresse signale l’arrivée de la police pour dégager les barricades levées la veille dans la ville par les antinucléaires. Selon le Télégramme de l’époque, « Cela dura trois heures et demie. Trois heures et demie, quatre heures de lente, très lente progression, parmi les pneus enflammés, les moissonneuses hors d’usage, les carcasses de voiture, les tonnes de pierres déversées sur la chaussée et les câbles passés sous le pont. Un véritable travail de maquisard auquel le colonel Charlot, commandant le groupement de gendarmerie devait rendre hommage à la fin de ce qu’il faut appeler quand même les hostilités. Tout ce que Plogoff compte d’âmes se retrouvait derrière les barricades, les mains vides, mais le cœur chaleureux. Et beaucoup pleuraient. Et la nuit se passa, longue, angoissante, poignante avec ce vent qui secouait le Raz. ».
Le Parti Communiste déclare qu’il regrette qu’un certain nombre d’antinucléaires aient créé un climat de haine et de violence qui ne permet pas au débat démocratique de se dérouler. Celui-ci soutenait officiellement la politique de nucléarisation du monde depuis quelques années, parce que ça ’crée de l’emploi’. Il n’a pas changé de ligne depuis.
- Près de Turin, un groupe des Nuclei Comunisti Territoriali incendient une partie de l’entreprise Framtek et blessent un des gardes présents d’une balle. Ce dernier mourra de ses blessures à l’hôpital.
- A Ciudad de Guatemala, des opposant-e-s politiques et des paysans occupent l’ambassade d’Espagne pour protester contre le génocide Maya. Vers midi, la police guatémaltèque pénètre dans l’ambassade et y met le feu, brûlant vives 37 personnes qui s’y trouvaient. Seul l’ambassadeur et un paysan survivent, mais ce dernier est incarcéré et torturé en prison, où il finit par mourir.
1981 : A Berlin-Ouest, les squatteurs autonomes combattent la police pour empêcher l’expulsion de plusieurs maisons occupées.
1984 : A Forkhill près d’Armagh en Irlande du Nord, l’IRA fait sauter une mine au passage d’une patrouille motorisée du Royal Ulster Constabulary (RUC), tuant deux officiers de l’armée.
1993 : A Berlin, 300.000 personnes manifestent contre les récentes attaques contre des immigrant-e-s.
2016 : A Mexico, une voiture de l’entreprise Telmex (appartenant à un très grand magnat) est incendiée et des banderoles placées en soutien à la lutte contre toutes les prisons.
2017 : Aux Ulis, la permanence du Parti Socialiste est incendiée aux premières heures du matin.