Après l’expulsion de la Maison Cézanne, 17 demandeurs et demandeuses d’asiles se retrouvent à la rue. Après 48h d’occupation de la préfecture, la seule réponse des institutions est la force : plus de 80 gardes mobiles viennent déloger les 40 occupant.e.s.
A l’orée de l’hiver, la réponse de l’état est clair : le silence et la force.
Le centre ville de Gap est pourtant doté d’un beau parc immobilier ... vide. Le maire, Roger Didier, présent et vaillant lors de l’expulsion de Cézanne, n’a pas daigné montrer son nez.
C’est avec bonne humeur et détermination que les demandeurs.euses d’asile soutenu.e.s par des collectifs et individu.e.s, décident de ne pas se laisser faire. Le Centre social autogéré CÉSAÏ répond à l’état :« Réapproprions nous nos vi(ll)es ».
Face à la situation des exilé.e.s et laissés pour compte, à la misère sociale et au vide culturel de la ville de Gap, le CÉSAÏ ouvre donc ses portes rue de l’imprimerie. Son but : proposer un hébergement, un lieu de solidarité, d’organisation et des activités libres et gratuites.
Que fleurissent les lieux de luttes !
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Ouverture du centre social autogéré à Gap, rue de l’Imprimerie
Le CESAÏ ouvre ses portes rue de l’Imprimerie ! Soyez les Bienvenu-es, avec ou sans-papiers, plutôt sans uniformes, avec votre rage tendre et votre détermotivation.