Haro sur le handicap ! Après l’accès au logement, l’État s’attaque aux revenus et aux emplois des handi·es

Le gouvernement a réduit le taux de logements neufs accessibles aux personnes handicapées de 100 à 10 %. Il vient de rendre les travailleur·es invalides inéligibles à la prime d’activité. Pendant ce temps-là, le sénat a porté à 250 salariés le seuil obligeant à avoir 6 % de travailleur·es handicapé·es. L’attaque des droits des handi·es est totale.

Lancé dans une course tous azimuts à l’affaiblissement des droits sociaux et précarisation des populations les plus fragiles, le gouvernement est bien aidé dans cette tâche à la fois par l’assemblée (où LREM est majoritaire) et par le sénat (où la majorité est LR-UDI). Avec les bénéficiaires des APL et avant les régimes de santé et de retraite, les handi·es sont une cible privilégiée de cette attaque généralisée.

En juin, c’est l’accès au logement des handi·es qui a été rendu beaucoup plus difficile. L’assemblée nationale a ainsi adopté le projet de loi "Elan", faisant passer de 100 % à 10 % la part de logements accessibles aux personnes handicapées dans la construction neuve. À la clef : moins de choix de logements pour les personnes handicapées mais aussi l’amplification des difficultés à se rendre chez des ami·es. Si ce taux ne concerne que les logements neufs et non les anciens (trop souvent inaccessibles aux personnes à mobilité réduite), il s’agit là d’une attaque en règle contre l’accessibilité.

PS :

Lire la suite sur Rebellyon.info.

A lire aussi...